100 € d‘amende seulement pour battre un chat à mort

Publié le samedi 20 janvier 2024Rédigé par Cathy Réault
100 euros d'amende pour avoir battu. mort un pauvre chat !

100 euros d'amende pour avoir battu. mort un pauvre chat !

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100 € d‘amende seulement pour battre un chat à mort. Si la nouvelle ravit certains défenseurs des animaux nous à Animaux Première, elle suscite notre courroux ! Pour avoir battu un pauvre chat à mort, le Tribunal correctionnel de Lille a condamné jeudi 11 janvier 2024 un homme à verser 100 € de dommages et intérêts... à un chat. De qui se moque-t-on ? Est-ce là une manière honorable de rendre la justice ?

Une décision qui suscite notre courroux !

En juillet dernier, un sale type avait battu et mutilé l’animal jusque là mort. Puis il l’avait jeté son petit corps meurt par la souffrance dans une poubelle de la ville. En guise de sanction le Tribunal correctionnel de Lille a décidé au début de janvier d’accorder à l’animal 100 € de dommages et intérêts pour son préjudice. Une grande première en France. Si elle satisfait certains défenseurs des animaux, chez nous, elle suscite notre colère. En effet, ce type méritait une peine de prison ferme. En somme, cela lui aurait peut-être inspiré de meilleures intentions dans l’avenir pour ne plus recommencer. Martyriser une pauvre bête sans défense. Selon certains observateurs, cette décision, une première en France, interrogerait, en France, sur son aspect juridique. Non, mais, franchement, quelle honte !

Une décision qui humilie les protecteurs des animaux

Si martyriser un être vivant, sans défense, n’est condamnable qu’à une hauteur de cent Euros, alors, le sens de cette peine signifie que la justice se moque éperdument de la cause animale. Avis de monsieur Jacques-Charles Fombonne, président de la S.P.A. locale : « En tant que président de la Société protection des animaux, ça me fait plaisir, car ça veut dire qu’on réfléchit au statut de l’animal. En tant que juriste, je suis sceptique, je ne comprends pas sur quel fondement juridique cela peut reposer. » Une décision inédite ! Tu parles ! Finalement, le bourreau de cet animal aurait dû passer quelques mois en prison, histoire de l’obliger à réfléchir sur la gravité de son acte. Hé bien non ! Il restera en liberté et pourra recommencer à se payer, en outre, le luxe de martyriser d’autres animaux et satisfaire ses instincts sadiques averti que son vice ne lui coûtera qu’une poignée d’Euros. C’est lamentable ! Quand aurons-nous, enfin, en France, une vraie justice, responsable, pour mettre fin aux agissements de bourreaux d’animaux ?

 

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