5 mai 2021, la France fête le bicentenaire de la mort de Napoléon

Publié le mercredi 5 mai 2021Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
Image : Napoléon sur son cheval
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Aujourd’hui, la France célèbre le bicentenaire de la mort de Napoléon. Un moment unique qui invite au retour sur une histoire impliquant le nom d’un homme au sort d’une nation. Avec son avers et son revers. Alors, faut-il être admiratif ou critique vis-à-vis d’un éminent qui à tant fécondé le XIX° siècle ?

Temps de lecture : 5 minutes

Admirer ou haïr Napoléon ?

Aujourd’hui, à l’occasion du bicentenaire de la mort de l'Empereur, de nombreux Français, instruits des prégnantes mémoires de la France, vont réveiller leur omniscience. Mais, inexorablement, les avis se fragmentant car le sujet fait débat selon les interprétations et les sensibilités. Si ce 5 mai 2021, marque surtout le souvenir d’un perspicace et génial Républicain traversant les temps et les régimes, il excite aussi l’hostilité. Tantôt glorifié, tantôt conspué, selon les vogues et les esprits, que faut-il mettre en valeur, prioritairement, sur le caractère de ce haut personnage ?

D'abord, louanger son puissant génie :

celui d’avoir su anticiper l’importance de la mobilisation pour convaincre avant de vaincre. Nous, gens de la presse, il nous appartient de rendre hommage à la puissance de notre rayonnement. Il prends ses racines avec la Révolution. L'intrépide Bonaparte, fondateur de nombreux titres inspireront, notamment, un certain Antoine-Jean Gros, peintre néoclassique, lors de la première campagne d’Italie. Il l'immortalisera à Arcole, cheveux au vent, plantant le drapeau de l'armée d'Italie sur le pont.

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Des lignes qui gagnent les lycées et les scènes de théâtres

Et puis, il y Austerlitz et Wagram. Bientôt, le général se mue en empereur. Pour glorifier sa grandeur, il conceptualise le communiqué de guerre, à travers les Bulletins de la Grande Armée. Puis, aux soirs de ses batailles, il retrace officiellement leur relation. Alors, tout l’Empire se penche sur ses lignes. Bientôt, elles gagnent les lycées sous les commentaires enflammés des professeurs. Les scènes de théâtres s'enrichissent de profuses déclamations par des acteurs qui se déchainent, substitués aux Évangiles dans les citations rimées des prêtres.

L'empire s'effondre

Durant treize ans, sa gloire ne fait que s'accroître. De parades militaires, en frappes de monnaies, elle atteint la religion avec le catéchisme impérial, instauré en 1806. Une autre image de la glorification de son régime. Elle prend place au sein des doctrines catholiques : « l’amour, le respect, le service militaire, les tributs (1), l’obéissance et la fidélité à l’égard de l’Empereur ».  Malheureusement, en 1814, l’Empire s’effondre ! Napoléon abdique. La flamboyante saga s’achève. A elle, succède l’épitaphe. (1 - impôts)

Désormais, deux courants se font face : les ultraroyalistes avec Chateaubriand (De Buonaparte et les Bourbons) avec un déchaînement intense contestataire du génie militaire napoléonien.

" Napoléon fut un grand gagneur de batailles, mais hors de là, le moindre général est plus habile que lui. "

De l’autre côté, dès 1800, des libéraux incarnés par Benjamin Constant de Rebecque, romancier :" De l’esprit de conquête et de l’usurpation ". Républicain, chef de l'opposition libérale, avec ses alliés, il dénonce le tyran étouffant les libertés conquises par la Révolution. Il marque, ainsi, l’autre côté du miroir.

Aujourd’hui, les Français se partagent toujours Napoléon  !

 Michel-Henri Ledoux , Officier Réserviste, Premier Vice-Président de l'Union des Gaullistes de France ( U.G.F.) s'affirme :

" Vous comprenez pourquoi ce personnage me passionne ? "

L’objectivité perd souvent son sens premier dans notre cher Pays, nous avons 60 millions de contradicteurs ( j’exclue les enfants en bas âges et nos vieillards incrédules ) qui ne partagent pas les mêmes valeurs, les mêmes priorités, le même état d’esprit. Ce fut pourtant à une époque ce qui constituait l’originalité Française dans la mesure où nos ancêtres avaient les respect de l’ordre établi, aujourd’hui seule l’attitude néfaste de beaucoup de nos compatriotes  constitue notre dysfonctionnement qui nous conduit au désarroi.

Seul, le Général de Gaulle aura su, lui aussi, redonner à la France sa fierté, son honneur ainsi que sa grandeur. A quand un nouvel homme du savoir militaire pourra-t-il redonner à la France son prestige et la stabilité de ses institutions ?

Nous sommes allés trop loin dans bien des domaines,

l’intégration ne se fait pas ou très mal, le goût du travail n’existe plus, la parole donnée n’a plus aucun sens, le respect de l’autre nous échappe, plus encore, des jeunes des quartiers bafouent nos forces de l’ordre, nos forces armées sont brocardées, notre constitution est méconnue et ignorée par une large majorité de nos jeunes, notre histoire est conspuée. Bref, le désordre s’installe partout mais jusqu’à quand ?

L’optimiste invétéré que j’ai toujours été regarde ce temps qui passe quelque peu médusé mais surtout déterminé à ne pas perdre son identité !

La gauche laxiste et utopiste aura ruiné notre économie, anéanti notre image à l’étranger, vendu notre patrimoine à l’extérieur, mis à la rue des millions d’ouvriers, de cadres, de chefs d’entreprises, d’élites désabusés.

Le constat est désormais effrayant. Cela dit, l’échec de la mondialisation pour la France n’est qu’une bataille mais la guerre n’est pas perdue ! Il est grand temps de se ressaisir.

M.H.L. A lire aussi : infopremiere.fr reponse-a-la-tribune-des-officiers-superieurs-valeurs-actuelles
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