Achat en ligne : En finir avec ces formules ou revoir leurs performances !
Publié le samedi 23 novembre 2019Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
L'achat de produits en ligne nous a propulsé dans un drôle de siècle ! « Drôle », n’est surement pas le mot adéquat pour le décrire, mais, disons, qu’il faut plutôt entendre : « extravagant ». Notre quotidien se laisse envahir par des postures de plus en plus déshumanisées venant de nos fournisseurs de services. Que faut-il en penser ?
Prix attractifs
C’est le cas des plateformes numériques décriées par de nombreux clients pour leur manque d’humanité. De nos jours, des dizaines de milliers de clients se laissent séduire par la promotion alléchante de grands spécialistes des prix du e-commerce. Affaire du moment saisissante : des articles proposés à des montants attractifs. Mais d’innombrables clients déchantent vite quant à la suite donnée aux opérations lorsqu'un grain de sable vient s’insérer dans le mécanisme. Ainsi, 38 % des consommateurs français seraient déçus par les difficultés à joindre la direction d’un grand magasin sur les questions laissées en suspend ou les revendications.Les déçus du net
Il est peu aisé, voire impossible, d'entrer en relation avec un responsable, lorsque un problème relatif à une commande survient. Des télévendeurs, certes sympathiques, se présentent tous comme les garants du dossier répandus en excuses, devant la perte d’une commande. Systématiquement, « on » rassure, « on » va faire remonter l’affaire, rechercher le dossier... Mais les jours passent et le vendeur ne donne signe de vie. Pendant ce temps, les prélèvements débitent le compte bancaire, et à l’image de soeur Anne, parfois l’acheteur ne voit jamais arriver son matériel.Communications volontairement interrompues
Curieuse manière de renseigner le client chez quelques-uns de ces utilisateurs de plateformes ! Les sollicitations encombrantes sont généralement ponctuées de... coupures téléphoniques. De ces interminables appels, où il faut, à chaque reprise, refaire la panégyrique de l’affaire pour tenter d’en savoir davantage, à force d'insistance, « on », ( c’est ainsi qu’il faut désigner ces anonymes sans pouvoir qui répondent au bout du fil ), finissent par conseiller une réclamation écrite.