Une once de diplomatie s’impose lorsque il faut aborder des sujets aussi sensibles que les religions. Mais il reste permis de tout dire, même des éléments contradictoires à une religion.
L’affaire Mila
Répandue comme une trainée de poudre à fusil, une fois de plus, les débordements des réseaux sociaux ont multiplié les exaspérations de tous bords. Cette scène doit nous inspirer une réflexion sur les limites de la liberté d’expression, en France. D’après les déclarations de droit de l’homme, nous possédons le pricvilège d’user de cette belle faculté. Encore faut-il savoir poser des limites aux propos... des limites non vexatoires et non choquantes.
Débordements
C’est là, tout le cœur de ce dossier que les Français désignent « affaire Mila ». Certes, l’insulte à une religion constitue une atteinte à la liberté de conscience. Mais il est bon de rappeler que toute théosophie connait ses débordements et ses personnages excessifs. Et, si l’Islam n’en est pas plus nanti d’aberrations que le catholicisme avec sa multiplication de sectes, il n’en ai pas moins pourvu.
Menaces de mort
Mila, jeune fille maladroite et rustre dans ses réactions, ne s’est pas rendue coupable d’un crime odieux. Elle a seulement voulu exprimer les non-sens de cette religion qu’elle ressent à l’égard à l’égard des femmes. Certainement, aussi, mettre en évidence ses paradoxes envers les homosexuels. Cela ne mérite pas les menaces de mort qui l’atteignent et qui ne se justifient pas. Notre démocratie ne peut accepter ce chantage odieux.