Attal présent Bardella décevant !

Publié le vendredi 24 mai 2024Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
Attal présent Bardella décevant !

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Attal présent Bardella décevant ! Hier soir, Gabriel Attal et le président du Rassemblement national se sont retrouvés face à face pour un débat annoncé " piquant " mais qui, finalement, s’est figé dans un duel télévisé plutôt insipide. Abordant les sujets liés à l'Europe, au nucléaire et à l’immigration, le Premier ministre a vite pris le pas sur la tête de liste du parti de droite plus radicale. 

 

La place de l'Europe.

 

On aurait constater le contraire... Entendre Jordan Bardella nous dire, une nouvelle fois, combien les Français attendent autre chose que la ligne de conduite du gouvernement favorable à un fédéralisme destructeur. En premier lieu, l’on a eu droit à la place de la France au sein de l'Union européenne faisant préciser au président du Rassemblement national  " Je ne suis pas contre l'Europe, je suis contre le fonctionnement actuel de l'UE et je souhaite en changer les règles, parce que je crois que l’UE a été construite sur des dogmes, quand toutes les autres grandes puissances du monde protègent leur industrie, leur marché intérieur et leurs emplois "

 

Colère et incertitude

 

L‘on a alors tes vite compris la divergence de Gabriel Attal évoquant : " Une vision du repli sur soi " estimant que l’application du programme de son concurrent mènerait à la fin de l’Union européenne. Nucléaire, immigration, ce débat sans réelle saveur entre le candidat des Français réformateurs des Traités de l'U.E. et un Premier ministre aligné sur les volontés du président Macron. A deux semaines des européennes, alors que sa candidate, Valérie Hayer, accuse un retard important dans les intentions de vote, on s'affole au gouvernement ratissant large pour conquérir de nouvelles poignées d'électeurs. Résultat d’une conduite gouvernementale rejetée par la plupart des Français car les actions du mandat présidentiel s’achèvent dans la colère et l’incertitude.

 

Rendez-vous le 9 juin prochain

 

Avec vingt milliards d’euros pour assurer le prochain budget de l’an prochain, la désindéxation du montant des retraites et des prestations sociales par rapport à l’inflation, nous sommes dans " un  État aujourd’hui en faillite "... Comme le souligne François-Xavier Bellamy (L.R.) la situation de la France dans une véritable fragilité budgétaire. Trouver des fonds par des économies et baisser le train de vie de l’État, tout cela n'est pas du goût des Français. Il est maintenant certain qu'ils appuieront le R.N. le 9 juin prochain !


 

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