Et voilà, c’est fait ! Nos amis britanniques se délient de plus en plus de l’Union Européenne. Depuis samedi, ils ont marqué un second point avec un départ qui suscite chez les Frexiters un nouvel espoir de séparation. Pour le pire ou le meilleur ?
Réhabilitation de programme
Les Frexiters vont enfin se servir d’un exemple grandeur nature, celui de la sortie de ce membre important de l’UE. Ils veulent croire que l’apocalypse annoncée n’arrivera pas ! La démonstration britannique permettra aux Français de faire le point d’ici à un an. Une manière de dire aussi aux plus réfractaires que l’on peut se désengager du pouvoir asphyxiant de Bruxelles.
Espoirs pour 2022
Les Patriotes et l’U.P.R. se frottent les mains. Ce premier cas britannique qu’ils espèrent voir se répercuter en France accroît leur électorat. Selon les sondages, 36 à 40% de Français seraient favorables au Frexit. Un pourcentage qui pourrait encore se multiplier selon les résultats économiques enregistrés par les Britanniques dans les prochains mois.
Remise en cause
Pour les partisans d’une réforme de l‘Union européenne, cet électrochoc violent doit être profitable pour une remise en cause complète. Ainsi, le M.H.A.N. (Mouvement Hommes Animaux Nature) préconise le rapprochement des nations au cœur d’un nouveau projet, le T.E.S
( Traité pour une Europe Solidaire ), libéré de la tutelle oppressante de Bruxelles. L’homme et le vivant au cœur du débat prévalant sur la finance.
Présidentielle 2022
En attendant, d’ici à deux ans, la situation du Royaume-Uni soutiendra le discours pro-Frexit. Protectionnisme économique et régulation de l’immigration accomplis en quittant l’Union européenne seront au cœur des préoccupations de la présidentielle de 2022. Le clivage entre europhiles et eurosceptiques va encore faire parler de lui ! On n’en a pas fini avec cette question...