Calendrier : Macron dissoudra-t-il la l’Assemblée en cas de réélection ?

Publié le mercredi 23 mars 2022Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
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Calendrier électoral : Emmanuel Macron dissoudra-t-il l’Assemblée nationale en cas de réélection ? C'est une rumeur qui court, qui court... Elle se colporte de villes en villes et nous parle de cette tentation de dissolution au lendemain d’une réélection d’Emmanuel Macron. Elle relèverait d’une d’accélération du calendrier parlementaire. Mais, il s’agit d’une rumeur et rien n’est nullement affirmé. Sanas toutefois l’infirmer « Chaque chose en son temps »

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Accélérer le calendrier électoral

Alors est-on sur le principe d’une Manœuvre politicienne  ou d’une simple " popote ". En tout cas, ce principe de dissolution de l’Assemblée est portée par une poignée d’élus de la majorité. Aujourd’hui, les élections législatives sont programmées pour les 12 et 19 juin 2022 quarante-neuf jours après la présidentielle. Or, la dissolution de cette institution, si elle voyait le jour, permettrait d’accélération du calendrier pour gagner une quinzaine de jours.

Soutenir le pouvoir d’achat des Français

Cette question ne se poserait pas dans des temps « normaux ». Cependant, l’urgence des dossiers tels que la guerre en Ukraine, pourrait justifier cette action. D’autant que les déterminations à prendre pour soutenir le pouvoir d’achat des Français  sont urgentes. Il en est de même pour la lutte intense contre l’inflation. Le président élu à le pouvoir d’agir par décret ou convoquer l’Assemblée en session extraordinaire. Il serait donc cohérent de faire consigner les nouveaux accords par les députés appelés à siéger.

Tout reste possible

Alors, oui ce modèle, d’une part, vise à gagner du temps, mais, d’autre part, il permettrait de fortifier la majorité présidentielle. Il est bien connu que les Français, cohérents dans leurs choix, au moment des législatives, donnent au nouveau président une majorité à l’Assemblée. Qu'en sera-t-il cette année ? Même si Emmanuel Macron semble éluder la question, tout reste possible. Au détriment, hélas, des petits partis dont les responsables voient l'avancement de ce calendrier d'un mauvais œil. Y compris Chez LREM, mais pour bien d'autres raisons !

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