Personnels hospitaliers : ce que cache le refus de vaccination
Personnels hospitaliers : ce que cache le refus de vaccination. Le président Macron exhorte toujours les professionnels de santé à se faire vacciner contre la Covid-19. Une invitation qui n'est pas du goût des infirmiers(res) et autres personnels dévoués auprès des malades. Top Exclusif ! a rencontré ces professionnels qui, bien qu'ils soient exposés à ce grand péril, refusent la vaccination...
Pas rassurés des annonces de Macron
Ils s'appellent Odile, Jean, Jean-Marc, et Séverine. Leur point commun : personnels hospitaliers dans différents centres hospitaliers de France. Aujourd'hui, leur préoccupation reste la même que celle de centaines de leurs homologues avec le refus de la vaccination contre la Covid-19. Et les appels du président Macron ne les rassurent vraiment pas ! Car, conscients que ces injections pourraient susciter des complications de santé dans l'avenir, ils ne veulent pas " servir de cobayes" comme ils disent.
" Notre santé est plus importante que le métier..."
Finalement, Odile, infirmière dans un grand hôpital parisien, nous déclare : " Ces vaccins, malgré un examen approfondi, ont été réalisés en moins de trois mois pour obtenir une A.M.M. A mon sens, de surcroit, c'est très insuffisant comme délai pour avoir un recul suffisant pour se le faire injecter en toute tranquillité..." Sur ce point, Odile est catégorique. C'est-à-dire qu'elle ne se fera pas " piquer " car les résultats sont, selon elle, trop incertains. Quitte à se mettre en gréve ou à... démissionner. " Notre santé et notre vie sont plus importants que le métier ..."
A LIRE AUSSI infopremiere.fr delphine-batho-et-eric-jado-dominent-le-debat-de-la-primaire-ecoloUne A.M.M. provisoire
En somme, pour Jean-Marc, infirmier à Tours : " Non ! Je ne le ferai pas ! Pourquoi ? A première vue, tous les vaccins anti Covid-19 bénéficient d'une autorisation d'utilisation seulement conditionnelle. C'est une A.M.M. provisoire. Juste pour une durée d'un an. Elle ne deviendra " standard " que lorsque les fabricants fourniront l'ensemble des données scientifiques nécessaires à leur distribution. Pour l'heure, ce n'est pas le cas ! Alors, je m'abstiens !"
Hors la loiOr, les autres intervenants interrogés soutiennent le même discours. En outre, ils se disent prêts à déclencher une grève massive pour qu'elle se généralise. D'ailleurs, d'autres sont prêts à interrompre leurs activités pour cause de maladie. Effectivement, ils ne sont pas rassurés quant au profil de ces vaccins. Ils prétendent, en dépit des informations de leurs supérieurs, sensées les rassurer, que les essais cliniques restent insuffisants. Enfin, une autre mesure ne passe pas : la suspension des contrats des non-vaccinés. En dernier lieu, cette mesure suscite la colère. Alors, pour eux, comme pour tant d'autres personnels hospitaliers : " Quoi qu'il en soit : c'est non ! "
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