Cent jours, c’est long et c’est court… Emmanuel Macron s’est lancé dans une courses effrénée, histoire de tourner la page de la réforme des retraites. Mais aussi, montrer qu’il veut faire avancer le programme pour lequel il a été élu.
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Faire preuve d’action
Le président fragilisé, son image ternie, le sol s’enfonce sous ses pas, le temps est venu pour lui de démontrer qu’il est aux commandes et que ses propos doivent maintenant se transformer en action. Il avait habitué les Français à se montrer figé dans une communication opulente. Désormais, il doit faire preuve d’action.
Ecole, transition écologique, santé
Alors, le chef de l’Etat est partout. Sur tous les fronts on le voit s’animer avec un rythme régulier. Ici et là, il se livre à des interviews tout en vantant la souveraineté européenne. De plus, ses nombreuses annonces d’investissements rencontrent la promesse de réduire la dette publique. L’on n’oublie rien, école, transition écologique, santé, quotidien des classes moyennes.
La Première ministre défiée
En conséquence, il faut bien faire oublier le temps des « casserolades ». Pendant ce temps, Elisabeth Borne reste embourbée sur sa trajectoire avec les syndicats. Décidément, l’objectif des « cent jours » : enfouir profond cette réforme, maudite pour nos compatriotes et qui rencontre bien des écueils pour se faire oublier. La Première ministre, constamment défiée, se voit donc dresser devant elle, la stature d’un président, seul décideur.
Les Français n'oublient pas l'affront de la réforme des retraites
En somme, pour tous, cent jours, c'est long et c'est court. D'autant que le compte à rebours et déjà bien entamé. Il faudra donc, rapidement, convaincre et démontrer le sens des actions promises aux Français. Des Français qui n'oublient pas, toutefois, l'affront de la réforme des retraites malgré le flot des promesses attendues. Ils pourraient, dès la prochaine rentrée, remettre le sujet dans la balance. Rendez-vous est pris pour le 14 juillet. Mais après ?
