Ces anciens espions qui parlent trop d’un métier ultra secret !

Publié le mardi 24 mai 2022Rédigé par Martîne et Scott Hamilton
Image : ces espions qui parlent trop !

Ces espions qui parlent trop !

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Ces anciens espions qui parlent trop de leur métier ultra secret ! Ceux qui n’ont ni nom, ni état civil, plus que tout autre fonctionnaire est voué à un strict devoir de réserve. Être un agent de la D.G.S.E. ou de la D.G.S.I. implique le silence et le secret les plus absolus. Même au delà de leur mission terminée. La retraite, ne devrait pas, en principe leur donner le droit de parler...

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Les " trucs " du métier

« Un ancien espion livre ses confidences...» Des titres accrocheurs, il y a en pléthore dans la presse à scandale ou sur les plateformes d’Internet. Leurs confessions sont toujours impressionnantes. Même si le métier d’agent secret à toujours suscité tant et tant d'étrangeté auprès du public. Du reste, les scénaristes s’en sont emparés à de multiples reprises. Pourtant, les missions assignées sont loin de ressembler à ce que l’on voit sur le grand écran ou à ce qui est rapporté dans les livres. C’est pourquoi, certains s’autorisent à dévoiler quelques " trucs " du métier, après coup. L’on a vu, au fil des années, des anciens responsables, des hauts gradés, retraités, lever le voile sur leurs exploits.

Une ancienne espionne parle...

Aujourd’hui, c’est Flore Rebière, une ancienne de la D.G.S.I. qui raconte comment elle a vécu son ancien métier d’espionne. En effet, au cours d’un documentaire : « Espionnes » elle est partie à la rencontre de trois anciennes consœurs à travers le monde. Elle a tenu à démystifier les clichés et révéler l’itinéraire de ces femmes pas comme les autres. Et puis, en 2017, elle a décidé de cesser son activité. Aujourd’hui, à trente-six ans, à son tour, celle qui, depuis, est devenue artiste, a choisi de parler de son ancien métier. Mais l’on est en droit de s’interroger sur l'intérêt de cette décision.

Même dix ans après !

Car, le métier d'agent du renseignement requiert la plus grande discrétion. Pendant la durée des missions, bien sûr. Mais, aussi, au-delà, certaines révélations pouvant faire repérer par l’adversaire des indices professionnels toujours d'actualité. C'est pourquoi, il devrait être proscrit aux anciens espions qui ont fait preuve de courage et de détermination à l'égard de la France, de dévoiler la moindre marque de leur passé. Trop parler peut nuire au renseignement... même dix ans après !

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