Corrida abolition : soutenons tous les députés opposants !
Corrida abolition : soutenons tous les députés opposants ! Au-delà de nos clivages politiques, il existe une aberration sociétale hautement condamnable. En effet, réfugiée derrière la tradition, l’art et la culture se cache l’un des plus abominables crimes commis contre le monde animal. Aucun, je dis bien : « Aucun » argument ne sautait le justifier. Non ! Pas même la tradition !
Fausses notes
La corrida, est un sujet que je connais bien. J’ai réalisé deux ouvrages sur le sujet. Les arguments dressés par le mundillo, je les piétine depuis mon enfance. Par ailleurs, chaque fois, qu’on leur évoque l'abolition leur « art » favori, ils bottent en touche et reviennent sans cesse sur des fausses notes.
Quelles sont-elles ?
D'abord, la tradition. Or, une coutume, locale, régionale, nationale, n’est jamais immuable ! Si nous avions maintenu toutes les « traditions » nées depuis la nuit des temps, nous en serions encore à l’âge de pierre. L’abolition de certaines d’entre elles à permis, justement, l'évolution de l'humanité. Celle de la corrida ne peut aller que dans ce sens. Alors, pourquoi maintenir dans une société, un « divertissement » inutile si ce n’est que satisfaire les plus bas instincts de l’homme ?
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Spectacle de la honte
Par ailleurs, les aficionados de corrida évoquent l’aspect économique de leurs villes ou régions. Voici encore un autre exposé totalement erroné. En effet, les arènes peuvent servir de lieux de spectacles. Elles s’y prêtent bien, en somme, pour les opéras et tous autres formes de galas. Ils pourraient garantir aux municipalités des revenus substantiels. Aussi, c’est de toutes mes forces, de toutes mes convictions pour mettre fin à ce « spectacle » de la honte, que je vous invite à soutenir l’action d’Aimeric Caron.
Aujourd’hui...
Nous pouvons être en désaccord avec lui sur le plan politique. Mais, ici, il mérite notre appui. Sachez que si nous sommes très nombreux à demander l’abolition de la corrida face à une petite poignée de sanguinaires qui voudraient la maintenir devra abdiquer. Bref, le nombre fait la loi. C’est donc, aujourd'hui, que l’Assemblée nationale s’apprête à discuter la question de son maintien en commission. Un examen dans l’hémicycle sera mené dans huit jours.
« Ils voteront mon texte »
Toujours autorisée dans certains territoires en vertu d’une « tradition locale ininterrompue » elle risquerait de voir sa fin arriver une majorité de Français l’espèrent». Enfin, de l’aveu d’Aimeric Caron « Des députés de tous les bancs viennent me dire qu’ils voteront mon texte ». il devra, cependant convaincre certains de ses collègues rétifs à répondre à « la volonté populaire » ajoutant : « Si l’Assemblée échoue, ce sera une honte pour la représentation nationale ».