Covid-19 : le scandale du passeport vaccinal, une honte !

Publié le mardi 26 janvier 2021
image : un dessin montrant une dispute entre deux hommes
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Covid-19 : le scandale du passeport vaccinal, la honte ! Comment une idée aussi saugrenue  pourrait-elle voir le jour en France ? C’est la question que se posent des millions de personnes. Pourtant, l’idée fait son chemin. L'irritation est grande.

Questions en suspend

Un document conditionnerait l'accès de plusieurs types de lieux publics à la vaccination contre la Covid-19. Mais, peut-il vraiment être mis en place ? De nombreuses questions restent en suspend. Au premier rang, sa légalité au regard de la loi ou de la Constitution. Si cette idée voyait le jour, elle constituerait une grave atteinte à la liberté individuelle. En d’autres temps, ces privations du laisser-aller de certaines populations ont marqué les esprits. Huit décennies après, elles sont encore très présentes en signe de stigmatisation.

Un  document scandaleux

Si rien n'est entériné, à ce jour, le gouvernement a, tout de même, déposé un projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires. Il contient la possibilité de l’institution d’une telle mesure. Malgré ses défenseurs, un tollé soulève une bonne partie de la classe politique. Et, même, un grand nombre de Français. Ce document scandaleux auquel pensent quelques élus pourrait être exigé pour prouver qu'une personne est vaccinée contre le virus Covid-19. Ainsi, elle pourrait accéder dans les lieux publics tels que les transports en publics, restaurants, bars, musées, cinémas.

Projet de loi

Le concept même de ce « passeport » constitue une indignation. A la fin décembre 2020, le gouvernement a déposé un projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires. Toutefois, le terme : " passeport vaccinal " n'y est pas présent. Mais, en l’explorant plus loin on peut y découvrir l'alinéa 6 de la section 2 de l'article premier précise : " Le Premier ministre peut subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transport ou à certains lieux, ainsi que l'exercice de certaines activités à la présentation des résultats d'un test de dépistage établissant que la personne n'est pas affectée ou contaminée, au suivi d'un test préventif, y compris à l'administration d'un vaccin, ou d'un traitement curatif ".

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Pas avant la sortie de crise

Protéger les populations ne signifie pas exclure et marginaliser les opposants à un système abusif. Même si ce projet de loi n'a pas encore été discuté au Parlement, des discutions avec la représentation nationale auront cours. Et, il est probable, compte-tenu de la volonté manifeste de nos élus de restreindre un peu plus, chaque jour, nos libertés, que ce texte sera adopté... après les présidentielles. Entre temps, il est serait imprudent de faire trop de vagues. Déjà, le projet de loi, qui devait être prêt en avril prochain. mais, il est est renvoyé à une date qui n'interviendra " pas avant la sortie de crise ", selon Olivier Véran.

Lieux publics, autres grands perdants

Nous nageons là en plein machiavélisme, dans un chantage au vaccin. La teneur d’une telle mesure selon laquelle la vaccination ne sera pas obligatoire réjouit les opposants à la vaccination. Mais, privée de libertés individuelles et publiques, le plupart se résignera à se faire vacciner pour pouvoir poursuivre une vie sociale et professionnelle. Une manière détournée d’imposer le vaccin et de conditionner à rester chez soi. Un sujet qui préoccupe tout autant que celui des onze vaccins rendus obligatoires pour les enfants en crèche ou scolarisés. D’autant que les seconds perdants seront les responsables des lieux publics. Un manque à gagner qui n’est pas à négliger suscité par le passeport vaccinal s'il voyait le jour..

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