Covid : la grande colère des personnels soignants !

La colère gronde chez les personnels soignants ! Surtout, depuis l’annonce, lundi soir, de la vaccination obligatoire contre le Covid-19 par Emmanuel Macron...

Un infirmier dénonce

Nous l’avions annoncé dans nos précédentes éditions, selon les informations qui nous remontaient, déjà, depuis quelques semaines. Cette grogne était donc prévisible. A tel point qu’aujourd’hui, elle se confirme car cette mesure passe mal auprès de professionnels de santé. Certains envisagent de démissionner. Pour des raisons médicales et de préservation de leur santé, ils veulent quitter la profession. Adrien, trente ans, infirmier au C.H.R.U. de Tours, dénonce une atteinte à la liberté individuelle.

La solution de l'abandon de poste

Le jeune homme pense à une sa reconversion dans une profession où il travaillera seul. « Dès le 15 septembre, je prévois de quitter l’hôpital puisque je ne serai plus payé. Par ailleurs, mon directeur peut refuser ma démission considérant que son établissement est en besoin de personnel. Bref, il me restera la solution de l’abandon de poste avec pour conséquence le refus de mon numéro d'agrément émanant de l'ordre des infirmiers. Je ne pourrais plus exercer ma profession en libéral. Tant pis ! Je ferai autre chose ! »

Lisez sur : infopremiere.fr lhomme-qui-veut-vacciner-de-force-tous-les-francais

Le témoignage d'une malade

Alors, à l’instar de ses confrères dont nous avons publié les commentaires, lundi, Adrien se base sur un manque de recul sur les effets secondaires consécutifs aux vaccins contre le Covid-19. Et, Christiane, une malade actuellement hospitalisée pour des problèmes rénaux entendant notre conversation précise. " J’ai le droit de disposer de mon corps. En réalité, si, demain, on me diagnostique un cancer et je ne souhaite pas des séances de chimiothérapie, j’en ai le droit. C’est pareil pour ce vaccin, à partir du moment où je me protège et protège les autres par d’autres solutions... »

Des démissions en masse

Malheureusement, tout le secteur public risque d’être rapidement touché par une masse de démissions. Certains personnels prévoient une reconversion alors que les effectifs sont déjà en régression. Alors, que feront les directeurs généraux des hôpitaux ? Eux seuls, disposent de la décision d'une démission. Le piège risque donc de se refermer car les démissions, sauf exception, risquent de voir une fin non recevoir. Enfin, une question cruciale reste posée : " Que vont devenir les personnels soignants démissionnaires pour cause de non vaccination ?" A notre avis, de nouveaux chômeurs !

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