Crise : dans quelle direction s'engouffre la France ?
Crise : dans quelle direction s'engouffre la France ? En l’absence de E.E.L.V. et du P.S., la manifestation organisée, hier, par la Nupes « contre la vie chère et l'inaction climatique » a rassemblé cent quarante mille personnes. Jean-Luc Mélenchon voulait faire « le moment clef de la séquence politique » actuelle, a-t-il réussi à faire passer son message ?
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Pas de reproches envers le R.N.
Il disait de ce grand moment qu’il serait « Celui qui montrera le rapport de force central de la société. Macron contre le peuple/le peuple contre Macron ". Certes, le message est passé excluant les expressions haineuses envers l'extrême droite. Le Rassemblement National n’aura donc pas eu le privilège de s’entendre reprocher quelques semonces rebutantes !
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" Nouveau Front populaire "
De la place de la Nation à la place de la Bastille, seules la politique du gouvernement et celle du patronat prises pour cibles, obsédaient les manifestants. Ces insatisfaits de la politique gouvernementale aux côtés de leur initiateur voulaient y voir « un nouveau Front populaire ». Sans doute, pour éviter de plausibles débordements dans les jours prochains,
Semaine marquante
Elisabeth Borne, a annoncé le prolongement au même niveau de la ristourne du gouvernement sur les carburants. Ceci jusque mi-novembre, en même temps que celle de Totalenergies. Car, avec ce mauvais vent soufflant, une fois de plus sur la France, cette semaine risque d’être très animée. L'inquiétude des Français s’intensifie. Prolongement de la pénurie des carburants, pouvoir d'achat en berne, risquent, en effet, se répandre et déstabiliser le gouvernement.
Exaspération contestataire
Or, la situation du pays, est compliquée et sinistre. Inflation, crise énergétique sur fond de guerre en Ukraine, cette exaspération contestataire se remarquera, sans doute, demain, mardi, avec le mouvement de grève interprofessionnelle lancé par la C.G.T., aux côtés de Force Ouvrière, Solidaires et la F.S.U. Alors, les temps sont venus pour que le gouvernement s’engage, enfin, vers la mobilisation.
Réquisitions
Ce dernier doit pousser le dialogue social jusqu’au sein des entreprises et la pression pour que la direction de TotalEnergies s’engage autour de la table avec les syndicats. En attendant, des mesures drastiques doivent être contractées pour assurer un approvisionnement en carburants par la libération des stocks stratégiques et les réquisitions.
Libérer le pays
Finalement, la Première ministre aura fort à faire pour susciter les négociations. La rentrée, longtemps pressentie dramatique, en voici l’évidente démonstration. Enfin, il lui faudra user de beaucoup de pédagogie pour faire admettre le sens de ses réquisitions pourtant indispensables pour libérer le pays. Un pays bloqué par une minorité. Sinon, les décisions d’Elisabeth Borne accéléreront la crise.