Démocratie : la règle impitoyable des cinq cents parrainages dérangeante !

Démocratie : la règle impitoyable des cinq cents parrainages dérangeante ! Ils sont nombreux, inquiets. Par l'offensive russe en Ukraine ? Que nenni ! Pendant que les bombes détruisent des peuples innocents, ces Français là se morfondent devant un autre sujet : leurs parrainages. Les difficultés d’Eric Zemmour pour recueillir ses cinq cents parrainages. La question peut paraitre malsonnante à l’heure où un drame épouvantable risque s’abattre sur l’Europe. Pourtant, si quelques candidats ne peuvent se présenter à la présidentielle, qu’on les aime ou non, il faudra, alors constater une grave atteinte à la démocratie.

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Evincer les crédules

Hier, encore, Eric Zemmour, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou Christiane Taubira, n’étaient pas parvenus à réunir leurs parrainages. Ils disposent encore d’une semaine (jusqu'au 4 mars) pour être validés par le Conseil constitutionnel Cette règle impitoyable, si elle à pour but d'évincer les prétentieux et les crédules qui voudraient se forger un destin présidentiel est, tout de même imparfaite au regard de la démocratie.

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Parrainer ses adversaires

Sans doute créée pour protéger les candidats du système, cette règle des parrainages est ressentie comme une pression. Souvent, elle s’exprime sous la forme de reproches adressés aux maires et autre élus locaux (42433) car leurs adversaires la considèrent comme un soutien politique. Pourtant, certains ne tiennent pas compte de ces possibles récriminations. Certains vont même jusqu’à parrainer leurs adversaires en raison de leurs poids en représentativité et donc en intentions de votes.

Une révision de cette règle

En effet, comment imaginer qu’un(e) candidat(e) emblématique ne puisse pas participer à l'élection présidentielle ? Il faudra procéder à une révision de cette règle totalement injuste tout en préservant sa crédibilité pour évincer les rêveurs qui se dessinent un destin présidentiel sans en avoir les compétences... Alors, rendez-vous après... la présidentielle !

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