Dissolution de l’Assemblée nationale Macron s’y risquera t’il ?
Publié le vendredi 30 septembre 2022Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
Dissolution de l’Assemblée nationale Macron s’y risquera t’il ? Le président agite le chiffon rouge de cette perspective si l’opposition votait une motion de censure devant la réforme des retraites. Qu’en serait-il d’une telle décision dont aucun parti, ni même Emmanuel Macron, n’ont réellement intérêt à mettre en œuvre ?
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Personne n'y croit !
« Macron n’a aucun intérêt à dissoudre... » nous à confié hier un élu de droite. En effet, suite à la menace brandie par le président, les analyses vont bon train. Au sein de chaque parti, la finalité d’élections législatives anticipées, dans la perspective où l’Assemblée serait bloquée, n’augure aucune projection positive. En réalité, personne n’y croit...VOIR : https://www.youtube.com/watch?v=fioNCBVX12o
La Nupes en difficulté Et surtout, qui désire réellement cette dissolution ? Un bon nombre d'observateurs s'entend à démontrer que la situation actuelle de la politique ne permettrait pas à Macron d’avoir davantage de députés après une nouvelle élection législative. Pourtant, rien n’est moins sûr ! D’une part, car la Nupes se retrouve en difficulté au sein d’une union de la gauche, certes existante, mais dont il est peu probable qu’elle ressortirait aussi tranchante. Gauche déchirée, droite en campagne.... Car cette gauche se voit déchirée tant sur le fond que sur les affaires. D’autre part, la droite L.R., actuellement en campagne pour sa présidence, piétine face à son positionnement. Enfin, Marine Le Pen, au sein du Rassemblement National, désire-t-elle prendre le risque scabreux de remettre en jeu un score historique jamais égalé ? Marine Le Pen à Matignon ? Il existe, toutefois, au R.N. une interrogation continue : celle du scénario majoritaire qui conduirait la députée tout droit à Matignon ! Mais attention au piège de l’accession du rôle de Première ministre face à un Macron antagoniste. Cette nouvelle cohabitation constituerait pour Marine Le Pen un risque important de se voir, en 2027, discréditée dans sa probable course à l’Elysée. Dissolution, cas d'école Cette pression entretenue par le président de la République, reste, une fois de plus, une manière d’afficher son autoritarisme de dirigeant ! Une attitude en forme d’exaltation dangereuse lorsque l’on se souvient qu'une dissolution constitue une réelle menace. Elle doit s’appliquer avec précaution. Jacques Chirac, en 1997, en avait fait les frais. Un cas d’école dont devrait se souvenir Emmanuel Macron...LIRE AUSSI : infopremiere.fr lignoble-trafic-des-animaux-sauvages-toujours-plus-prospere