Droit de réponse de Xavier ROSSEY au sujet de l'article du 9/10
Droit de réponse de monsieur Xavier ROSSEY au sujet de l'article paru le 9 octobre " L'énorme scandale qui pèse sur la justice andorrane"
Texte de monsieur RosseyVotre article du 9 octobre a retenu toute mon attention, surtout par ses inexactitudes. Un journaliste se doit de vérifier les informations, et cela ne semble pas avoir été le cas vu le caractère unilatéral de votre article à mon égard, notamment en me traitant de maître chanteur. Je vous invite donc à ce sujet à consulter ma première vidéo (13 mai 2021) au sujet du dossier To The Top/Catherine Techer https://www.youtube.com/watch?v=ryWAkQ5vTfk.
Il est vrai que j'ai réclamé de l'argent à Mme Techer, argent qui m'était promis par contrat puisque j'avais cru dans l'investissement qu'elle proposait. Comme l'attestent mes différents courriers, le montant réclamé a toujours été équivalent au rendement qui m'avait été promis sur la durée. Je n'ai jamais réclamé un cent de plus.
Depuis que j'ai rendu public les actes de Mme Techer, je me vois victime d'une attaque ad hominem de la part de celle-ci et de son réseau. En effet, il est toujours plus facile d'attaquer le messager lorsque l'on ne dispose pas d'arguments pour se défendre sur le fond du dossier. C'est ainsi que je me suis vu gratifier d'un site web tout-à-fait calomnieux et diffamatoire à mon égard.
Je signale aussi qu'à aucun moment Madame Techer n'a répondu sur le fond du dossier, à savoir son habilitation à exercer dans le secteur financier.
Sur la société To The Top SLU de Mme Techer :
le registre de commerce de celle-ci précise que les activités du secteur financier sont "expressément exclues" de son champ d'activités. Or, Mme Techer ainsi que ses équipes, qu'elle appelle ses 'apporteurs d'affaires', se présentent comme un cabinet de gestion de patrimoine (dans les vidéos et conférences zoom), et proposent un service financier vu qu'il s'agit d'un investissement (plus tard transformé en une 'levée de fonds') devant garantir aux investisseurs un revenu passif particulièrement lucratif. Le problème est que ces revenus n'arrivent pas aux investisseurs, lesquels se retrouvent alors parfois dans la détresse la plus absolue.
Je vous rappelle la définition légale de l'escroquerie selon les articles 313-1 et suivants du code pénal français.
C'est le "fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge".
Ni Mme Techer, ni aucun de ses apporteurs d'affaires ne disposent du moindre enregistrement légal, agrégation des autorités financières, autorisations d'exercer en matière financière. Ils se présentent néanmoins comme des gestionnaires de patrimoine et proposent un service financier. Je vous laisse donc apprécier si oui ou non il y a usage d'une fausse qualité en vue de déterminer des personnes à leur remettre des fonds. Aucune des entités V-Corp, Viziogroup, ainsi que tout autre nom utilisé par les collaborateurs de Mme Techer, n'a le moindre enregistrement légal en tant que société, encore moins dans le milieu de la finance.
Aucune législation en la matière n'est respectée, mais néanmoins, les opérations menées par ces entités et personnes pour le compte de Mme Techer ont récolté plusieurs millions d'euros auprès de particuliers, en se faisant passer pour des acteurs du monde financier.
Comment une Société Limitée Unipersonnelle au capital de 3000€ peut-elle brasser des millions d'euros confiés par des investisseurs ? Pour exercer dans le milieu financier il y a des règles, des assurances à contracter, des garanties financières à apporter. Ce n'est pas le cas pour To The Top SLU, la société de Mme Techer
Vu les quantités d'argent obtenues par ces stratagèmes, il ne me paraît guère étonnant que les autorités andorranes appliquent un montant de caution élevé, mais ceci relève simplement de mon opinion personnelle.
Ensuite, comment un journaliste peut-il porter un jugement sur la manière dont le dossier est traité par les autorités andorranes alors qu'il ne dispose pas dudit dossier et n'a que le son de cloche de Mme Techer ?
C'est ne faire aucun cas des plaintes contre Mme Techer, plaintes qui sont par ailleurs antérieures à mon action sur les réseaux sociaux. Le journaliste s'est-il entretenu avec des dizaines de victimes, comme je l'ai fait ? A-t-il écouté leurs témoignages ou consulté les pièces de leur dossier ?
Comme je le disais quelques lignes plus haut, la seule ligne de défense de Mme Techer est de me faire passer pour un maître chanteur, afin de détourner les regards du fond du dossier et de ses agissements. Lorsque je lis que Mme Techer vivrait une situation humainement à la limite du supportable, j'aimerais inviter le journaliste ainsi que les lecteurs à se pencher sur ces familles qui lui ont confié leurs économies, pour se retrouver à la rue pour certains, à l'hôpital pour d'autres, ou encore criblés de dettes et ne pouvant payer ni leur loyer ni leurs traites.
Il convient aussi de souligner que To The Top SLU n'est pas la première société de Mme Techer à être visée pour des faits d'escroquerie, puisqu'il existe des procédures en cours concernant sa société Dychoteam qui était basée au Royaume-Uni, et dissoute en 2018. Les faits et le mode opératoire de Mme Techer sont exactement identiques à ceux concernant To The Top SLU.
Je ne suis au courant d'aucune plainte à mon égard en Belgique, uniquement de celles de Mme Techer à mon égard en France et en Andorre. Je ne m'attarderai pas sur d'autres accusations à mon égard vu que je sais exactement qui en est à l'origine et pour quels motifs. Il s'agit d'une personne particulièrement mal intentionnée à mon égard car elle me doit plusieurs milliers d'euros, chose dont j'ai bien évidemment les preuves.
Quand le journaliste parle de détention préventive pour délit présumé, et que la présomption d'innocence n'existerait pas en Andorre, je l'invite encore une fois à lire la définition de l'escroquerie telle qu'écrite plus haut, ainsi que regarder les vidéos et autres conférences Zoom du réseau To The Top SLU, dans lesquelles ont entend parfaitement les intervenants décrire cette société comme un bureau de gestion de patrimoine.
Dans l'une de ces vidéos, Mme Techer intervient elle-même pour confirmer ces affirmations et développer au sujet du concept de gestion patrimoniale de la société To The Top SLU, pour laquelle – rappelons-le- les activités du secteur financier sont expressément exclues du rayon d'activités.
Ce point est crucial dans le dossier puisqu'il confirme (ou pas, selon la présomption d'innocence) l'attribution de fausses qualités en vue de récolter de l'argent. Et vu les sommes colossales récoltées on pourrait comprendre l'attitude de la justice andorrane à l'égard de Mme Techer, ainsi que la volonté probable de s'assurer que celle-ci reste bien sur le territoire.
Je ne préjugerai pas des intentions du juge en charge du dossier, mais ne m'aventurerai pas non plus à parler d'injustice sans connaître mieux le dossier.
Fin du texte de monsieur Rossey_________________ Note de la rédaction :
Nous publions, aujourd’hui, le droit de réponse auquel monsieur Xavier Rossey peut prétendre selon la loi du 29 juillet 1881 version en vigueur depuis le 01 janvier 2002 sur la liberté de la presse puisque son nom est cité dans notre article du 9 octobre dernier : « L’énorme scandale qui pèse sur la justice andorrane. » A ce titre, nous tenons, aussi, à apporter quelques précisions concernant ses remarques. En effet, monsieur Rossey nous reproche " de na pas avoir vérifié nos informations et d’observer un caractère unilatéral à son égard. "
Notre rédaction vérifie toujours ses informations avant de les publier. Or, en l’absence des preuves de son innocence qu’elle détient; preuves consignées sur un ordinateur qui lui a été confisqué par les autorités andorranes, madame Techer nous a fourni un document écrit dans lequel elle s’engage solennellement à exposer des faits réels, précis, et un état exhaustif de la situation dans laquelle elle se trouve. C’est, à partir de ces éléments, que nous avons rédigé notre article.
En revanche, après avoir étudié les arguments de monsieur Rossey nous n’y trouvons aucun élément parfaitement circonstancié pouvant contrebalancer ceux de madame Techer. Autrement dit, une fourniture de preuves formelles, des témoignages écrits de personnes qui auraient été lésées, lesquels appuieraient ses dires. Si monsieur Rossey s’engage par écrit, comme l’a fait madame Techer, à démontrer les faits qu’il évoque, ou à nous fournir des pièces authentiques, alors, bien entendu, nous les publierons ou nous y ferons référence afin d’observer une totale impartialité dans ce dossier. Si les personnes supposées escroquées veulent bien se manifester auprès de nous, nous voulons bien les entendre. A condition, bien sûr, qu'elles nous fournissent des documents certifiés mettant en avant les escroqueries, à ce jour supposées, de madame Techer, par la justice andorrane.
Enfin, il ne nous appartient pas de nous substituer à l'autorité de ce pays. Notre action repose sur la diffusion de l’information, pas le jugement. Nous ne sommes ni policiers, ni juges, et notre travail s’arrête là. En revanche, nous sommes disposés à publier, tant pour l’une des parties que pour l’autre, toute information pouvant intéresser le public ou fournissant des précisions oubliées afin de le compléter ou de corriger une erreur, un oubli, que nous aurions pu commettre en rédigeant nos textes.
Par ailleurs, et pour rester en conformité avec la loi sur la liberté de la presse et garder notre intégrité, nous avons repris la même disposition de présentation de l'article et des caractères identiques à ceux de notre première édition. ( voir notre visuel ). Toutefois, nous avons supprimé en fin de texte de monsieur Rossey un lien faisant référence à son contact (adresse) comme le prévoit le texte rappelé ci-dessous émanant du site Legifrance, organisme officiel de la République française : « Cette insertion devra être faire à la même place et en mêmes caractères que l’article qui l’aura provoqué, et sans intercalation. Non compris, l’adresse, les situations, les réquisitions d’usage et la signature qui ne seront jamais comptés dans la réponse...»
J’ai dit !
J.P.C.