Elle fait annuler les corridas. Bravo madame le maire de Giron ( Espagne)
Elle fait annuler les corridas. Bravo madame le maire de Giron (Espagne) Les faits se sont déroulés le 18 août dernier. Ana González, maire a mis fin aux corridas. En cause : sa colère après une polémique concernant les noms de deux taureaux, « Féministe » et « Nigérian ». Depuis, elle a confirmé réserver l'arène de sa ville pour des concerts, également, en signe de désapprobation d’un passe-temps dégradant.
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L'arène réservée uniquement aux concerts
Il y a des individus qu’il ne faut surtout pas blesser moralement. Ana Gonzales, maire de Giron, Espagne, en témoigne. En effet, un quiproquo malveillant la mise hors d’elle. Alors que deux taureaux devaient affronter l’arène de sa ville, les noms attribués à ces mastodontes l’a fait réagir : « Féministe » et « Nigérian ». Malgré leur mise à mort, les noms de baptêmes ont fait réagir des associations féministes ainsi que le premier magistrat : Ana González. Alors, désormais, en réponse, à cette boucherie publique, elle a décidé de réserver l’espace public pour des concerts. Par ce moyen, madame le maire bloque, désormais, l'organisation des futures corridas. Elle ne renouvellera donc pas les autorisations pour ces exhibitions cruelles et sans intérêt culturel.
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Les bouchers de l'arène mécontents
Voici ce qu’elle invoque : « De plus en plus de personnes ne veulent plus de corrida dans la ville. Mais la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, c'est le fait d'essayer de profiter des fêtes pour insulter le monde féministe et les immigrés ». « Dans une ville qui croit en l’égalité entre les femmes et les hommes, dans l’intégration, nous ne pouvons pas permettre ce genre de choses. » Ainsi, les bouchers de l’arène se voient contraints d'annuler leur amusement cruel et déshonorant face à la décision d'un maire réactif. Ce qui n’est pas fait pour plaire à un certain Julián Lopez, l’un des tueurs des deux taureaux. Ce dernier juge sur Facebook cet arrêt « absurde, honteux et idéologique ».
La tradition n'est pas immuable
Depuis, L’Union européenne des éleveurs de taureaux de combat (U.C.T.L.) se mêle à cette affaire pour corroborer les propos des toreros déplorant, aussi, une décision « hors de propos et malheureuse », fruit « d’une méconnaissance du monde rural ». Des arguments qui ne satisfont pas Ana González ! La polémique se réfugie comme toujours à travers la tradition. Comme si cette dernière était immuable. En effet, si nous devions conserver ces coutumes bizarres et sadiques, nous en serions toujours à l'âge de pierre. Mais, allez faire entendre cela aux aficionados de corridas ! Toutefois, madame le maire socialiste comptera sur le soutien de la gauche fermement opposée à ces spectacles dégradants et qui reste en faveur du monde animal.
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