Emile, et si quelqu'un se taisait ?

Disparition d’Émile : l’étrange sentiment d’impuissance.

 Depuis le 8 juillet dernier où le petit garçon a disparu, l’enquête piétine. Mais, il y a bien quelqu’un qui sait quelque chose. Et qui se tait. Pourquoi ? C’est la question que beaucoup de personnes se posent aujourd’hui.

Une affaire qui piétine

Mais ce qui paraît encore plus étrange, c’est l’attitude des villageois du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), entre eux. Il semble qu’ici, où il y a encore quelques jours, entre tragédie et agitation l’atmosphère troublée perturbait ses habitants, aujourd’hui, la vie semble avoir repris son cours. Or, la presse n’a plus rien à dévoiler, faute d’éclaircissements, et les enquêteurs poursuivent leurs investigations dans leurs bureaux. Ainsi, l'affaire piétine et beaucoup de personnes restent convaincues que quelqu’un sait forcément quelque chose et se tait. 

Ils ne se parlent pas

C’est le principe de l’omerta. Dans les petits villages, l’on se tait. Les habitants du Vernet ne communiquent pas avec ceux du Haut-Vernet. Il en est ainsi dans les coins les plus reculés du pays, sans que rien ne justifie ce silence maladroit. Rien. Ni justification, ni animosité. Il en est ainsi. Et c’est tant pis, si dans ce mutisme idiot, un drame s’y faufile. Un drame comme celui d’un enfant disparu dont on ne sait rien de son devenir.

Le maire en a assez de cette affaire !

" Je ne ferai aucune déclaration au sujet d’investigations dont j’ignore tout ". Et maintenant, c’est le tour de François Balique, le maire du village. Lui, aussi, à décidé de se murer dans le silence. Mais pour d’autres raisons. Certainement par lassitude, peut-être aussi par dépit. Lui, qui tout au long de l’été, s’est dépensé sans compter son temps et son énergie, depuis la mystérieuse disparition d’Emile. Il estime avoir tout dit. Mais peut-être que par là, un homme, une femme, pourrait donner un indice. Alors, pourquoi se taire lorsque la vie d'un petit garçon est encore en jeu ?