En comparant nos vies avec celles de nos ainés... pandémie, violence...

Publié le vendredi 22 janvier 2021Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
image : une dame âgée
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En comparant nos vies avec celles de nos ainés, pandémie, violence... Notre contexte social, partagé entre pandémie, économie frileuse, chômage, terrorisme, violence, épargnent nos anciens disparus. Comment auraient-ils vécus ces jours très délicats ? Eux qui...

 

Grippe espagnole

C’est un calendrier de vie bien morose qui se dresse devant les personnes de plus de quatre-vingt ans. En effet, nos ainés, dès leur adolescence, ont aussi connu, en 1918, une pandémie mondiale, dite : « grippe espagnole ». Ce cycle meurtrier décima cinquante millions d’individus. Puis, la crise économique mondiale les attendait. Elle a commencé avec l'effondrement de la bourse de New York, provoquant inflation, chômage et... famine. Des jours pas très heureux.

 

Six millions de juifs décimés

Les années qui suivent ne furent guère plus avantageuses pour elles. Avec l'arrivée des nazis au pouvoir, commença, alors, la Seconde Guerre mondiale. Elle instituera l'holocauste trainant un bilan de six millions de Juifs décimés. Puis, une hécatombe générale de soixante millions de morts. La guerre d’Indochine stigmatisera un peu plus d'autres périodes, sans oublier la succession des guerres (Corée, Algérie, Vietnam) Mais, pourquoi  rouvrir les chapitres d'un passé obscur ?

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Nous vivons dans le confort malgré la Covid

Aujourd’hui, nous nous plaignons de nos sorts liés à la pandémie de la Covid-19. Certes, ils ne sont pas très euphoriques. Mais, en nous penchant sur le passé de nos ainés, nous constatons qu’ils n’ont pas connu une vie plus sereine. Pire même ! Nos grands-parents, ont traversé des périodes compliquées jonchées de plusieurs guerres cruelles et de catastrophes affligeantes. Mais nous... malgré cette insupportable pandémie qui se prolonge depuis un an, qui nous blesse, nous vivons dans le confort, nous avons toujours accès à des sources de divertissements dans nos logis.

 

Relativisons...

Alors, oui, notre vie sociale est interrompue : confinement et récession économique ne sont guère des indicateurs réjouissants. Nous percevons des aides gouvernementales pour survivre à une nouvelle pandémie. Mais, en relativisant, nous avons à notre disposition, pour la grande majorité d’entre nous, tout le confort qui nous environne. Nos anciens, dans la traversée de leurs périodes difficultueuses ne le connaissaient pas. Cela n’a pas paralysé l'humanité.

 

Plaintes abusives

Ces générations ont survécu à des circonstances beaucoup plus graves sans perdre leur enthousiasme. Et, nous, depuis bientôt douze mois, nous, nous plaignons en raison du port des masques, de notre vie sociale empêchée. Mais, que diraient nos ainés s’ils pouvaient comparer leur sort passé au notre ? Chaque jour, lorsque j'entends les commentaires acides des uns et des autres sur les chaines des grands media, je m'interroge face à leurs plaintes souvent abusives.

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