Un exemple à suivre en France : une clinique vétérinaire pour les animaux des jeunes de la rue. Voilà une riche idée que devraient suivre nos facultés de médecine vétérinaire. Celle de l’Université de Montréal vient de créer un service de soins pour les animaux appartenant aux jeunes de la rue. Une initiative de cœur.
Qu'attendons-nous pour suivre cet exemple ?
Un bon nombre de jeunes sans-abris, ou parfois en situation précaire, en présence d'un animal, se voit en difficulté financière. Cette image troublante nous est familière. A Montréal, ils peuvent, désormais, faire soigner gratuitement leur petit compagnon. En effet, une équipe de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université prend en charge ces jeunes gens. Ce service est offert tous les mercredis depuis maintenant plus de vingt ans. Ce modèle montre clairement que nos amis canadiens portent un intérêt supérieur à celui des Français pour la cause animale. Qu'attendons-nous pour suivre cet exemple ?
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Reconnaissance d'une seule santé
Grâce à l’engagement de ces personnels, il est prodigué des soins de base aux animaux à travers cinq consultations simultanées assurées par une équipe professionnelle. Infection causée par des plaies, vaccins à administrer ou antiparasitaires à appliquer constituent les rudiments des interventions. Mais, il est possible aussi de consacrer aux animaux des opérations chirurgicales. Ces exploits constituent, aussi, un lot d’expériences enrichissantes pour les étudiants. Voilà donc un modèle dont devraient s’inspirer nos facultés françaises. Cette approche intelligente poursuit un objectif humanitaire, la reconnaissance d'une seule santé. Celle d’un lien indéfectible entre les humains, les animaux.
Il faudrait y penser
Nos jeunes des rues, désargentés, mais, souvent, amis des animaux, en ont bien besoin. Il n'est pas rare de croiser sur nos chemins des vagabonds accompagnés d'un chien ou d'un chat. D'aucuns porterait cette attitude sur le compte de l'insouciance. Cependant, nombreux sont ceux qui se privent, parfois, de manger ou acheter de la nourriture à leur petit compagnon. Aussi, si des facultés prenaient en charge les soins vétérinaires, ils seraient les bienvenus. Il faudrait y penser.
VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=9otMyU5N9to