Existe-t-il vraiment des partis « extrêmes » en politique ?
Existe-t-il vraiment des partis " extrêmes "
Existe-t-il vraiment des partis « extrêmes » en politique ? L’on entend parler d’eux à longueur d’années, notamment par les media. « Eux », ce sont les extrêmes de la droite ou de la gauche. Mais, ces qualificatifs sont-t-ils tellement concordants pour traduire certaines formations politiques ?
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Absents du registre
Il est bien évident que les partis désignés ainsi, d’une part par leurs détracteurs et, d’autre part, par les media ne se reconnaissent pas à travers ces formules. Ils les jugent dévalorisantes et, surtout inadaptées. En revanche, si nous prenons le cas de « Reconquête », le parti d’Eric Zemmour, ce qualificatif, est absent du registre du ministère de l’Intérieur.
La place des élus dans les hémicycles
Cependant, la plupart des media ne qualifient pas « d’extrême gauche » la France Insoumise de Mélenchon. Dans ce cadre de réflexion, il est judicieux, toutefois, de rappeler que ces appellations, initialement, renvoyaient à la place des élus au sein des hémicycles parlementaires. C'est pourquoi, les plus radicales de ces tendances sont donc entrevues " extrémistes ". Le plus souvent, ce sont les adversaires des partis traditionnels qui utilisent ces qualificatifs. Mais, il faut comprendre que les nuances politiques sont attribuées par le préfet aux candidats aux législatives.
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" Droite nationale" et Gauche radicale "
Or, elles s’évaluent à partir d’une autre rectitude. Juste pour offrir une « lisibilité des résultats des élections pour les citoyens ». Dans un même temps, elles se veulent, aussi, être une analyse de ces derniers. Cette nuance définie par le préfet, ne correspond évidement pas à l’étiquette choisie par le candidat. Car la définition « d’extrême » est toujours ressentie par ce dernier comme péjorative. Voilà pourquoi, le plus souvent, ce dernier se présente avec une étiquette édulcorée. « Droite nationale » ou « gauche radicale » permettent d’effacer une connotation très négative. Cependant, ce changement de formulation ne change rien au caractère programmatique des partis...
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