Fiction présidentielle : Nicolas Sarkozy " ira-t-il " en 2022 ?
Fiction présidentielle : Nicolas Sarkozy " ira-t-il " en 2022 ? Imaginons un scénario de politique-fiction qui mettrait en scène un candidat inattendu : Nicolas Sarkozy. Si la thèse vous parait saugrenue, essayons, tout de même de la créditer durant quelques instants...
" Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe " ( Jules Renard ) ( 2mn)Désaccord de la droite
Le constat est édifiant : chez Les Républicains l’investiture de plusieurs prétendants suscite une vraie brouillerie. Alors, dans ce contexte, un retour de Nicolas Sarkozy pourrait-t-il s’envisager ? C’est là, aujourd’hui, le désaccord de la droite qui ne parvient pas à s'accommoder d’un candidat parmi un système de sélection. La primaire envisagée n’aura pas lieu.
Le mieux placé
En cause, une absence de participants et la poussée angoissante annoncée par les sondages de la menace Marine Le Pen... En octobre prochain, média et instituts de sondages commenceront à prospecter auprès des Français pour détecter le candidat le mieux placé pour atteindre le premier tour et remporter cette élection. C’est ici qu’ils pourraient se retrouver face à un dilemme inattendu avec le nom de Nicolas Sarkozy.
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En effet, l’ex président est l’homme de tous les possibles. Malgré le volet judiciaire qui le poursuit avec une mise en examen pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007 il pourrait rebondir. Combien de candidats ont traversé des périodes délicates avec la justice, notamment au moment des échéances électorales ?
Peut-être placé à 25 %
Enfin, l’investissement du Rassemblement National pour parvenir au pouvoir résonne tellement dans les têtes droitisantes que les regards risquent de se tourner vers celui qui rêve de reconquérir l’Elysée. D’autre part, il faut se rendre à l’évidence : les prétendants Bertrand et Pécresse, ne parviennent pas à franchir la barre des 15 % face à un Nicolas Sarkozy, certainement placé au dessus de... 25%. Le souvenir de sa gestion de la crise de 2008 est encore présent chez ses partisans.
Ecologie
Toutefois, un écueil important fait front : celui du rejet des Français du projet de traité constitutionnel européen. Beaucoup se souviennent de la trahison de Sarkozy pour faire ratifier le traité de Lisbonne, par voie parlementaire. Et puis, au delà de cette fiction, un argument peut « faire mouche » auprès de Français nostalgiques des années antérieures à la macronnie oublieuse d'une écologie prônée par l'ex-président. Encore un point sur lequel ce dernier pourrait revenir... s’il se décide à « y aller ! » face à une Marine Le Pen tenace et déterminée et sûre d'être au second tour.
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