France : pourquoi en sommes-nous arrivés là ? La conduite irresponsable d’un jeune délinquant de dix-sept ans, dans un délit de fuite, enflamme tout l’Hexagone. Et ça risque de se perpétuer. Jusqu’où ? Analyse.
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La note à régler
Les Français, enfermés dans une cocote minute, sous pression, depuis quatre décennies, supportent, aujourd’hui, son inévitable explosion. Les plus jeunes, mûs dans une ambiance délétère, enragés par les germes du fanatisme de l'agressivité et du désordre ont mis le feu aux poudres. Cette déflagration nationale puise ses sources dans l’absentéisme de nos anciens responsables et dans l'absence d'une anticipation de décisions adaptées aux circonstances. En cette fin de juin 2023, en voici donc le produit qui nous revient à la face comme un boomerang.
L’enfermement d’une jeunesse dévoyée
Et, précisément, la facture va être salée. Le montant des préjudices humains et matériels, sur l’ensemble du territoire, chiffré par centaines de millions, s’effectuera, comme il se doit, au préjudice des contribuables. Mais, aussi, des populations les plus défavorisées. C’est là l'impact de l’enfermement d’une jeunesse dévoyée, émeutière, souvent multirécidiviste rarement sanctionnée avec la plus ferme rigidité.
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Haine envers le pays et notre République
Ces pré-adolescents, manipulés, victimes d'innombrables escamotages, nourris au lait de la haine de leur prochain par des jeux vidéo et des films d’une violence banalisée à l’extrême, s’appuient sur des comportements venimeux relayés par le biais des réseaux sociaux. Ainsi, prioritairement, leurs ainés exercent sur eux leur abomination de notre pays et de sa République, pariant, en retour, sur la compassion et l’inertie de la justice à leur égard en raison de leur âge.
Responsabiliser les parents
Mais, les premiers grands responsables de ce scandale sont les éducateurs. Comment accepter que son fils mineur erre le soir dans les rues d'une agglomération agitée, sous ses multiples facettes, après vingt heures ? Comment ces parents peuvent-ils ignorer les périls de proximité ? Ne faudrait-il pas, en amont, responsabiliser les familles ? Bref, cette logique aurait dû susciter l'attention de nos précédents gouvernements, depuis les années 90, à l'aune des premières grandes alertes. Mais l'on a préféré abdiquer, jouer la carte de la permissivité, animé par la menace d'une inflammation sans cicatrisation des cités dortoirs. Ces territoires interdits où la République est refoulée malgré le bénéfice de ses aides financières et sociales.
La haine de l'Etat, de ses règles, de sa Police...
Ainsi,l'on a fomenté, insidieusement, ce déchaînement infernal maintenant conducteur de débordements les plus féroces. Cette haine de l'Etat, le rejet de ses règles, la détestation de sa Police, la négation de ses lois et de l'autorité, toutes ces répulsions enfouies au plus profond des gênes de ces générations, exemptes de patriotisme, ne seront récupérables qu'au travers d'un déterminisme éclairé et intrépide de la part de nos gouvernants. Premièrement, il faudra qu'ils rallient, rapidement, l'armée aux forces de l'ordre pour le rétablissement d'un ordre républicain décadent. Il leur appartient, aussi, d'adopter des résolutions cinglantes envers les parents inconséquents.
En résumé, la Justice doit, aussi, engager des sanctions énergiques, à valeur d'exemple, contre les émeutiers. Restaurer la sécurité est possible, aussi par le dialogue, car il existe de véritables solutions pour anéantir ce désordre cauchemardesque qui risque, hélas, de perdurer. Encore faut-il vouloir les appuyer en soutenant activement les forces de l'ordre et sans chercher à victimiser systématiquement la canaille.
VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=qJHn1Yj2jI8