Jusqu'à quand ?

Publié le mercredi 6 décembre 2023Rédigé par Michel-Henri Ledoux
Jusqu'à quand ?

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Jusqu’à quand ? Cette semaine nous a réservé une fois de plus des émotions fortes sous couvert d’incompréhensions et de tristesse. Les chaines d’informations télévisées qui émettent en continu, les chaînes nationales de télévision qui allongent leurs journaux, les réseaux sociaux, la toile, nous rendent avides, pour certains d’entre-nous, d’informations en temps réel.

Les incivilités souvent dues à une immigration non contrôlée

Ensuite, pour d’autres en revanche, de manière croissante, se désintéressent de plus en plus à cette sorte de voyeurisme obsessionnel en occultant les événements du quotidien toujours plus nombreux. Il est vrai que les guerres, les incohérences de nos dirigeants actuels, les faits graves de civilisation qui ont remplacé les anciens faits divers, attentats, meurtres, violences, règlements de compte sur fond de trafic de drogue, les incivilités souvent dues à une immigration non contrôlée saturent beaucoup de nos concitoyens lassés de constater que rien ne change depuis quarante ans.

La désaffection des urnes

Alors, rajoutez à cela, la survie financière de nombre de familles Françaises, la négligence de leur santé devenue un luxe, l’annulation de tout superflus et vous arrivez à une saturation totale du bien vivre a la Française pour beaucoup de nos concitoyens. Preuve s’il en est, la désaffection des urnes lors de chaque élection, à l’exception des municipales, le peu d’intérêt pour la chose publique, la méconnaissance criarde du nom de nos ministres ou secrétaires d’état. 

Projet de loi sur l’immigration...

En somme, je suis convaincu que moins de dix pour cent de nos compatriotes peuvent citer le nom des membres du gouvernement. Il est vrai qu’entre démissions, remise en cause de l’intégrité de certains, la valse des «Marocains», (parapheur en cuir remis à chaque ministre lors de son entrée au gouvernement) se compose non plus de trois temps, mais de cent temps en référence au regretté Jacques Brel. Dernièrement, le Sénat en majorité de droite, a révisé le dernier projet de loi sur l’immigration, loi nommée Darmanin «Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration»… Vaste programme ! (Frénésie législative sur ce sujet, avec plus de vingt lois, en près de quarante ans, car à chaque gouvernement un projet de loi sur l’immigration a vu le jour.)

Les grandes lignes résumées

Elles sont : Réforme structurelle du système d’asile, simplifier les règles du contentieux relatif à l’entrée, au séjour et à l’éloignement des étrangers, la régularisation des sans-papiers présents sur notre sol depuis cinq ans et ayant travaillé au moins huit mois au cours des vingt-quatre derniers mois ou trente mois sur cinq ans. Citons, aussi, la confirmation des quotas migratoires, la restriction de l’admission au séjour pour motifs de regroupements familial ou de soins. Sans oublier, le remplacement de l’aide médicale d’état par une aide médicale d’urgence. Soulignons, aussi, le rétablissement du délai de séjour irrégulier, la suppression de l’Article 3 prévoyant une régularisation de droit des travailleurs dans les métiers en tension au profit d’une procédure discrétionnaire confiant la décision finale au seul Préfet. En outre, le Sénat a adopté ce projet par deux cents dix voix contre cent quinze voix. Cela dit, le feuilleton n’est pas terminé, l’assemblée a rejeté une grande partie de ce projet pour revenir à des fondamentaux basés sur l’aide aux migrants. Le jeu du va-et-vient va se poursuivre entre l’assemblée constituante et le Sénat. 

Comprenne qui pourra !

Aussi, la question qui se pose réside dans : "Jusqu’à quand Allons-nous accepter avec résilience cette situation ? "Jusqu’à quand allons-nous accepter que nos enfants se fassent tuer lors de violences gratuites ? Jusqu’à quand toutes les corporations professionnelles vont-elles accepter de ne pouvoir tirer profit de leur travail ? Jusqu’à quand serons-nous idiots pour accepter l’inacceptable ? Enfin, une note d’humour pour terminer mon propos. «Un gamin interroge son père. Dis Papa, pourquoi y a-t-il moins de cirques en France qu’avant ? Le père lui répond alors parce que tous les clowns sont ministres ! »

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