La marche pour les libertés n’a pas obtenu le succès espéré !

Publié le lundi 14 juin 2021Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
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La marche pour les libertés n’a pas obtenu le succès espéré ! Destinée à préserver les libertés et repousser les idées d’extrême droite, elle s’est ouverte sur toutes les sortes d’interprétations et de sensibilités. Sans toutefois, obtenir ce résultat escompté.

" On n'en veut pas ! "

Internationale chantée, poing levé, les slogans ont manqué d'originalités variant selon les groupes de l’anticapitaliste à l’antiracisme. Son point de ralliement reposant sur : « Macron, Marine Le Pen, Zemmour, on n’en veut pas ! » sensé dénoncer les idées d’extrême droite et les lois liberticide a touché environ cent quarante villes de l’Hexagone.

" Marée humaine "

A Paris, quelques manifestants sont venus grossir les rangs du point de départ de la marche avec quelques centaines de militants. Soit neuf mille manifestants, selon la Préfecture de police. Ainsi, autour de cette « marée humaine » annoncée par la centaine d’organisations déployant drapeaux et pancartes, des O.N.G. et des partis politiques, visiblement, l'action n'a pas convaincu une majorité de Français.

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Peur de la menace

Les manifestants composés en particulier de jeunes dénonçaient, notamment, des répressions policières " ressenties violentes " depuis les manifestations autour de la loi El Khomri, mais, aussi : " disproportionnées et agressives ". De cette réaction au contexte actuel, mettant l’accent sur l’espoir d’une situation préfasciste, Cédric, un manifestant, constate, aussi, amèrement, que de plus en plus de Français hésitent à se joindre à ce type d’action. Certainement, selon lui, par peur de la menace que représentent les forces de l’ordre lors de ces évènements.

Avec ou sans le R.N.

Mais, il faut bien comprendre qu'en réalité, si la préoccupation essentielle des Français repose sur la dégradation du paysage politique, un bon nombre craint de voir l’élection présidentielle se réduire à l’initiative Macron/Le Pen. Combien sont-ils à redouter ce type de scénario ?  La crainte générale n'est pas l'élection de Marine Le Pen, dans sa personne, mais, plutôt, les quidams qui gravitent autour d'elle dans l'ombre. Certains sont entrevus, en effet, comme des fascistes ou des rétrogrades.

Une minorité de policiers

Pourtant, il faudra bien qu'un jour prochain, avec ou sans le Rassemblement national, des mesures soient arrêtées pour mettre fin à cette violence urbaine démesurée et à une immigration mortifère pas assez régulée. C'est là le socle d'une logique à observer pour faire cesser ces fléaux. Il faudra, aussi, éduquer les plus excessifs sur les prérogatives de nos forces de l'ordre dans leur mission de protection. Elles méritent notre appui; les excès reprochés à quelques-uns n'étant l'oeuvre que d'une minorité de policiers.

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