La politique migratoire suite mais pas fin !

Onze mille migrants, depuis lundi dernier sont arrivés à Lampedusa. Faut-il, alors observer le phénomène comme « un devoir de solidarité avec l’Italie » tel que le voit Emmanuel Macron ou comme « la submersion » qui menace la France ?

D’abord, les chiffres ! 

En deux jours, mardi et mercredi, plus de sept mille personnes provenant d’Afrique du nord péniblement parvenues sur les côtes italiennes sur l’île de Lampedusa. Cependant, le centre d’accueil prévu pour accueillir les migrants ne compte que quatre cents places ! Sur le plan géographique, l’Italie, reste un pays prioritairement visé par cette crise migratoire importante.

Jugez-vous même !  

Or, dans l’intervalle janvier et août, ce territoire a enregistré plus de… Cent dix-mille entrées irrégulières. Un chiffre impressionnant qui représente le double par rapport à la même période l’année passé. Au-là des chiffres, la question porte sur d’autres phénomènes. En effet, ces débarquements ont une signification. Elles témoignent d’un véritable défi lancé à l’Europe. En ligne de mire, ses organismes de solidarité. 

Au-delà des bontés

Il existe aussi de vives réactions. Du côté français Eric Ciotti, président des L.R. demande au président de la République l’organisation d’un référendum sur le sujet dans les meilleurs délais. C’est-à-dire d’ici à la fin de l’année. Bref, à l’extrême-droite, représentée par Marion Maréchal avec Reconquête, la demande est plus ferme, soutenue par Marine Le Pen. En somme, l’on appuie sur « le laxisme européen » en exigeant que la France n’accueille plus un seul migrant. 

En prévision des débats houleux

Bien ! Mais dans toutes ces confusions, qui, par ailleurs, il faut bien le dire, posent une réelle réflexion, se profile les Européennes, dans quelques mois. Et la question migratoire encore avec le drame de Lampadusa promet bien des débats agités d’autant que l’Allemagne, si accueillante jusqu’à présent, annonce maintenant son refus d’accueillir des migrants en provenance de l’Italie. De fait, s’annoncent des débats houleux au Parlement, à quelques mois des élections européennes.

Enfin, la question migratoire s’annonce explosive et le drame de Lampedusa, sera au coeur des échanges. A moins qu’un contre-ordre prochain, sur la nouvelle loi sur l’immigration se révèle efficace et humain. En outre, même si cette dernière se divise entre l’accueil des étrangers autorisés à rester, et l’accélération du départ des personnes dont la demande aura été rejetée.