Le drame de Grenoble s’explique par les maux et non les mots !
Le drame de Grenoble s'explique par les maux, non par les mots !
Le drame de Grenoble s’explique par les maux et non les mots ! Un agent de propreté de la ville de Grenoble (Isère) a succombé à ses blessures, hier, dimanche visé par deux tirs alors qu’il tentait d’intervenir dans un accident de la route. Sur fond de délinquance, bien sûr !
Facteurs socio-économiques, urbanisation, mais, aussi, impact des réseaux sociaux
D’abord, il y a les mots. Ceux du maire de Grenoble, Éric Piolle, qualifiant cet « acte inqualifiable ». Mais il y a surtout les maux. Et ces maux résultent d’une montée vertigineuse de la délinquance dans cette ville autrefois plus sereine. Cette recrudescence de la violence et des méfaits trouve sa signification auprès de cette délinquance largement incrustée comme dans de nombreuses villes françaises. Un phénomène préoccupant dont les facteurs interagissent en profondeur expliquent cette tendance. Pourtant, depuis longtemps l’on nous rebat les oreilles avec l’importance de comprendre les dynamiques pour mieux y répondre. L’on en connaît les causes parmi lesquelles, les facteurs socio-économiques, l'urbanisation et les grands ensembles, mais, aussi, l'impact des réseaux sociaux. Ce dernier, on le sait, à la pointe de la montée des violences entre groupes se prolonge jusque dans les trafics les plus intenses de la drogue. Il est vecteur d’un important chiffre d’affaire.
Une mise en place plus sévère de dissuasion de toutes formes de trafics s’impose à Grenoble
En effet, ce trafic, phénomène complexe, touche de nombreuses villes, notamment Grenoble. Générant des milliards d’euros chaque année, l’an passé, le chiffre d’affaire estimé du narcotrafic s’élevait à au moins trois milliards et demi d’euros. Marché criminel, il reste le plus important en valeur dans le pays. Ainsi, l’influence de ces trafics entraîne une augmentation de la criminalité avec un impact social et sécuritaire important. Or, il existe des solutions pour les réduire considérablement, ce que semble ignorer le maire de Grenoble, monsieur Piolle. Considéré comme laxiste sur le sujet par ses opposants et sa population, une mise en place plus sévère de dissuasion de toutes formes de trafics s’impose dans sa ville. Elle passe, surtout, par une prévention accrue et une éducation plus soutenue. Sensibiliser plus efficacement les jeunes sur le sujet ne serait donc pas vain et par l’utilisation de techniques de pointe pour surveiller et détecter ces fléaux. Toutefois, l'action nécessite une coordination étroite entre les différents acteurs, y compris le gouvernement, les organisations non gouvernementales et la société civile. La lutte contre le trafic de drogue est un effort de longue haleine. Elle appelle des actions concertées et soutenues à Grenoble, comme ailleurs, en France...