Le " Quoi qu'il en coûte " nous revient cher !

Publié le vendredi 5 avril 2024Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
Le " Quoi qu'il en coûte " nous revient cher !
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Le " Quoi qu'il en coûte " nous revient cher ! Avec un déficit public atteignant en 2023, 5,5 % du PIB, entendons 15,8 milliards d’euros de plus que prévu, la classe politique s’affole. 

 

Qu'est devenu le pouvoir d'achat de nos contemporains ?

 

C’est pourquoi Les députés " Les Républicains " veulent lancer une commission d’enquête sur les raisons de la forte croissance de la dette sous la présidence Macron, dans un contexte de forte tension entre l’exécutif et les parlementaires sur la situation des  finances publiques. Or, cette enquête parlementaire souhaite porter, également, sur les conséquences de la croissance de la dette sur le pouvoir d’achat de nos compatriotes. 

 

Attal auditionné ?

 

Face à ce constat désastreux, interrogeons-nous sur les moyens dont disposera le gouvernement pour maintenir son objectif : celui de ramener le déficit public en dessous de 3 % de PIB en 2027. Mais, aujourd’hui, il serait intéressant de s’interroger, aussi, sur le sens des conseils reçus par le gouvernement. A cet effet, Gabriel Attal, ancien ministre des Comptes publics, sera t-il auditionné ? 

 

L'épreuve de force s'est engagée...

 

Bien sûr, le « quoi qu’il en coûte » présentait une solution immédiate. Cependant, n’aurait-on pas pu tenter de moins dépenser dans de meilleures conditions ? Un peu de bon sens aurait, tout simplement, démontré le côté néfaste de certaines résolutions ! Cette dégradation des finances publiques appelle donc des solutions rapides. Déjà, l'épreuve de force s’est engagée entre exécutif et parlementaires. 

 

Même la majorité se voit divisée...

 

Face à elle, le principe de ne pas toucher aux impôts. Et encore moins, pour combler le gouffre de la dette sur celui des grandes fortunes, pour combler une partie de la dette. Mais, rien n’est moins sûr ! Dans quelle direction le gouvernement Attal va-t-il s’orienter pour combler cette dette qui n’en finit pas de se répandre ? Réductions ou suppressions des aides sociales ? Ne cherchons pas le motif de l'ascension du Rassemblement national parmi les sondages de la prochaine échéance européenne....

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