Législatives : encore et toujours cette satanée abstention !
Législatives encore et toujours cette satanée abstention !
Législatives : encore et toujours cette satanée abstention ! Avec 52,51 % pour ce premier tour, hier, elle à atteint un nouveau record. En progression depuis le scrutin de 1993, le phénomène inquiète les experts. Comment réagissent les Français face à leur devoir électoral ? Qu’en sera-t-il dans quelques années ?
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Pourquoi ?
A regarder les chiffres et les analyses, l'abstention est plus prononcée chez les jeunes et les catégories populaires. C'est là qu’elle est la plus forte. Alors, pourquoi ce désintérêt ne cesse de s’aggraver ? En réalité, il s'est accentué depuis l’instauration du quinquennat. Mais, aussi, avec l’alignement des élections présidentielles et législatives, en 2002 !
Les non inscrits
52,51 %, une nouvelle fois, marque l'empreinte de ce désintérêt inquiétant bafouant toute notion de démocratie. A quoi, au juste, peut-on imputer cette bouderie des urnes ? D’abord, aux non inscrits qui se détournent de l'inscription obligatoire sur les listes électorales (article L9 du code électoral ).
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Non sanctionnés
Toutefois, aucune sanction ne pénalise les non respectueux de cette obligation. Une majorité de Français, en âge de voter, boude donc les urnes. Cette abstention aux législatives n’a fait que progresser depuis le scrutin de 1993, passant de 31 % cette année-là à 51,3 % en 2017.
Scandales
Mais, d’autres raisons justifient cette inaction. Notamment, le sentiment d'une non représentation politique. Car ce désengagement des électeurs repose surtout sur leur circonspection envers leurs élus. Devenus réfractaires envers eux, ils les jugent, pour la plupart, sur leurs comportements inacceptables dans les scandales et les affaires financières...
Problèmes factuels
En revanche, un autre phénomène, et pas des moindres, préoccupe ces rétifs au bulletin dans l’urne. Précisément, celui des méfiants convaincus de l’éloignement de leurs représentants des problèmes factuels. Enfin, ajoutons à cette réflexion, le motif la non compréhension des jeunes pour les véritables enjeux; les parents, souvent, ne montrant plus l’exemple !
Absence d'études
Cependant, ces attitudes rencontrent de graves impacts socio-politique. C’est pourquoi, il faut remotiver notre jeunesse, notamment, celle des classes populaires qui favorise cette abstention. Leur absence d’études, est, sans doute, l’un des nombreux fléaux qui pèse dans la balance. Mais, ne cédons pas à la pensée négative selon laquelle, dans les prochaines décennies, les grandes décisions se prennent par la violence sur le voie publique. La seule position que pourrait emprunter cette jeunesse sans repère !
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