Les dernières volontés de Patricia Herszman Call-Girl du tout-Paris

Publié le samedi 20 novembre 2021Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
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Notre fidèle amie, Patricia Herszman, vient de nous quitter ! Depuis nos premiers contacts, en avril dernier, à l’occasion de la sortie de son ouvrage : « Call-girl du Tout-Paris » des liens d'amitié solides s’étaient noués, avec notre rédaction et moi-même. Elle s’est endormie, jeudi soir, dans les bras de Daniel, son compagnon. Un double cancer ( estomac et œsophage ) l'a emportée. Nous tenions à lui rendre cet hommage en souvenir de longs moments privilégiés passés avec cette femme à la personnalité exceptionnelle.

Femme d’exception

Dans cette douloureuse circonstance, l'on me pardonnera de parler à la première personne. Je suis bouleversé ! Révolté par cette félonie qui harponne toujours les plus débonnaires, les plus sensibles, les broie, et les éjecte dans des épisodes déconcertants. L’iniquité de la vie vient encore de frapper. Pendant ce temps, d’autres, des salauds, continuent leurs œuvres de destruction, sans se piquer au moindre cactus. Patricia, bonté et beauté incarnées, femme d’exception, ne méritait nullement ce châtiment. Elle aimait trop la vie, les êtres humains, les animaux, la nature. Or, la vie vient de commettre son énième injustice en lui soustrayant ses innombrables et remarquables projets, en nous refusant sa belle présence !

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Un lien fort

Aujourd'hui, lorsque je feuillette l'album privé de celle qui fut adulée par le Tout-Paris, déesse au cœur d'or, son déclin et son agonie dévastateurs me pétrifient. Cette déloyauté de la vie me tenaille ! Pourquoi elle,  respectueuse de l'évolution de son prochain, souvent, même, trop généreuse pour aider, soulager l'infortune ? Patricia, inconditionnelle de la cause animale et des chats, recueillait, aussi, les félins abandonnés réfugiés jusque devant sa porte. Souvent, elle m'appelait pour me raconter le récit de ses sauvetages. Elle m'évoquait " Warren " son doux patte-pelu, " rayon de soleil au regard doré ". Elle lui avait dédié son livre.

Le souvenir de madame Claude

Depuis le mois d'avril dernier, nos conversations s'enchainaient. Elles alimentaient de longues réflexions amicales, philosophiques, humaines. Au-delà de sa franchise, " le politiquement correct " la braquait. Patricia exprimait ouvertement, ses sentiments. Mais, jamais, le sulfureux ne s'est invité dans nos  entretiens. Elle éprouvait, seulement, le besoin de s’épancher, délayer ses souvenirs, s’entretenir sur le présent avec son verbe. Alors, nous discourions sur les retournements de la vie et de ses métamorphoses sociétales. De sa vitalité, aucun symptôme malicieux, jusqu'à la fin de septembre, ne laissait présager le pire !  Sa vivacité d’esprit, son dynamisme, sa façon de narrer le présent et le passé évoquaient, aussi, le souvenir indélébile de la marquante madame Claude.

Patricia, femme de culture et d’attachement

Effectivement, " Madame " nourrissait longuement nos entretiens. Claude, mère de substitution, pour elle, Patricia éprouvait tant d’admiration : « Ses meilleurs souvenirs » disait-elle, " Les plus belles années de sa vie..." à côtoyer les plus illustres figures de ce monde. Car, Patricia, femme de culture, attachante, séduisait au-delà du tumulte raconté sans fard dans son livre : « Call-girl du Tout-Paris ». Sa sincérité m'attendrissait. Nous envisagions de lancer une opération d'envergure pour réhabiliter l'image de madame Claude, toujours vilipendée.  Elle était, certainement, aujourd'hui, la seule légitime pour parler, avec précision, de l'activité de cette conseillère en relations humaines. Souvent, elle pestait : " Pourquoi l'ont-ils ainsi maltraitée ? Elle ne faisait de mal à personne. Bien au contraire ! Elle a permis à de nombreuses filles de réaliser une union heureuse... Non ! Je ne comprends pas cet acharnement. Moi, je n'ai que des compliments à lui adresser et à la remercier sincèrement..."

Repose en paix, Patricia

Enfin, pour toi, Patricia, nous mènerons, avec Daniel, ton fidèle compagnon, éternel amoureux, ces actions d'envergure, selon les modalités préconisées. Tout sera respecté. Premièrement, l'écriture de ton prochain ouvrage, sous nos signatures. Nous en connaissons la trame : la projection de ton regard sur la société d'aujourd'hui et la réalisation d'honorables projets. La vie ne t'a pas offert ces ressources de réalisations, nous les concrétiserons !

C'est dit !

C'est promis !

Adieu ! Avec cet hommage, nous présentons à Daniel et à tous ceux qui ont côtoyé Patricia, nous condoléances les plus sincères. J'ai dit ! Joël, ton " Loulou " comme tu aimais m’appeler ! ______________________ LIRE AUSSI : marseilleopinion.fr llimportante-penurie-de-soignants-a-marseille
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