Les vraies ou fausses promesses d’Emmanuel Macron.
Les vraies ou fausses promesses d'Emmanuel Macron
Les vraies ou fausses promesses d'Emmanuel Macron. Hier soir, le président de la République s'est exprimé aux Français, rassurant, à l'aise, avec une posture de vrai patron. Histoire de remettre de l'ordre dans le pays. Des annonces fortes, mais de tout cela sur a en l'habitude. La suite sera-t-elle assurée ?
École, travail… ordre
Il y a comme un revirement à droite chez Macron. C'est, du moins, la direction qu'il indique avec les projets d'une politique reprise en mains face à la situation catastrophique qui traverse la France. Comme à son habitude, énergie, conviction, étaient au rendez-vous, pour nous annoncer des réarmements. Mais aussi retour sur les dossiers de l'école, du travail… de l'ordre. Régnait, hier soir, le retour des slogans déjà entendus parmi l'union des droites. Le président nous a ressorti des expressions à la Sarkozy, à la Wauquiez, à la Zemmour, exhibant, en outre, la volonté d'une France forte. Bref, l'on a pu entendre ce que la plupart d'entre nous voulons entendre, sauf pour ses détracteurs, qui ne l'épargnant pas, ce matin, de leur débinage habituel.
Bon sens du général de Gaulle
Faut-il alors comprendre une volonté de retour à une France conservatrice, notamment, avec un regard fort sur l'école, histoire de répondre aux préoccupations des Français ? Autrement dit, vendre à l'acheteur ce qu'il a envie d'acheter sur l'instant avec un saupoudrage de bon sens du général de Gaulle, et une pincée de la nouvelle de société de Chaban-Delmas. Puis, le bon sens macronien est revenu sur la natalité présentant le tableau d'une démographie en perte de vitesse, les Français s'enfonçant dans la vieillesse. Toujurs les mêmes effets de clairvoyance de la part d'un président qui met, petit à petit, son Premier ministre, Gabriel Attal, sur les rails de la raison avec une feuille de route annoncée le 30 janvier prochain.
Pour que la France redevienne la France, sempiternelle ritournelle, faut-il y croire ou se contenter, encore, d'effets d'eannonces ? Il aura donc fallut que le pays se soit enfoncé dans une dette publique colossale dont le montant dépasse les 300 milliards d'Euros et une violence urbaine qui rattrape, chaque jour, des innocents, pour que l'Exécutif réagisse. Finalement, pourquoi ferait-il, demain, ce qu'il a négligé hier ?
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VIDEO : CE QU'IL FAUT RETENIR DE LA CONFERENCE DE PRESSE
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