Lettre Macron : les grands oublis du président candidat

Publié le lundi 7 mars 2022Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
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Lettre Macron : Les grands oublis du président candidat. Elle est enfin arrivée l’annonce de cette candidature. Suivie de la lettre d’un message à lire entre les lignes. Surtout pour considérer ses points manquants. Candidat à sa propre succession, Emmanuel Macron s’est adressé aux Français par l'intermédiaire de cette missive qui fait couler beaucoup de salive et... d’encre. Moderne, il a choisi le modèle Tweet faisant office de profession de foi. Un air de déjà vu avec François Mitterrand, en 1988.

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Régression du chômage

Crises, catastrophes, ont bordé son premier mandat. Mais, en candidat énergique, Macron évoque aussi son bilan : « Nous avons tenu bon sans jamais renoncer à agir ». En exergue ses réalisations, entre autres, sa fierté la régression du chômage à « son plus bas niveau depuis quinze ans ». Sans oublier, les effectifs de la police, de justice et de l’enseignement, de la recherche et un déficit aplani. Voilà bien un expéditeur confiant et rassurant. Enfin, presque...

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Capotages

Dans son modeste mea-culpa, Emmanuel Macron « Nous n’avons pas tout réussi. Il est des choix qu’avec l’expérience acquise auprès de vous je ferais sans doute différemment » fait fi de tous les capotages. Ceux qui ont alimenté durant ces cinq années toutes les conversations, les déceptions et les colères (réformes des institutions, retraites, politique du logement...)

Travailler plus...

A l’heure des grandes échéances, promettre devient un jeu essentiel : « Je suis candidat pour continuer de préparer l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants ». Occultée, donc, la dette colossale que ces derniers doivent supporter avant leur naissance. Alors, pour cela il faut : " Travailler plus, préparer l’avenir de nos enfants », louer l’« art de vivre à la française » et baisser, de surcroit, les impôts de production.

Vaccination obligatoire ?

Cela aussi on l’a déjà entendu avec les conséquences engendrées. Et puis, enfin, oubliée cette crise sanitaire qui à mis la France à terre avec son passe vaccinal. Enfuit le virus devant les troupes russes. Il serait judicieux qu’entre promesses, serments et professions de foi, le candidat Macron, se prononce, aussi, sur sa volonté de rendre, ou non, la vaccination obligatoire en cas de retour du Covid-19. Mais, il est indéniable que dans ces grands moments, les sujets qui fâchent sont escamotés...

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