Lisa : Mon mari voulait inscrire mon fils pour torturer des animaux
Lisa : Mon mari voulait inscrire mon fils pour torturer des animaux. Le témoignage poignant d'une femme qui a vécu un cauchemar... Son mari, avait dessiné un destin cruel pour leur fils. Elle a du se battre pour l'arracher de cet enfer... Témoignage poignant de Lisa !
Temps de lecture : 2 Mn Témoignage poignant contre la tauromachie...Je me suis mariée en 1968, et très vite, je ne me suis pas aperçue des penchants homosexuels de mon mari. J’ai accepté avec quelques répugnances son état. Notre deuxième enfant venait de naître et je ne me voyais pas divorcer à cette époque. Puis, vint le temps des autres confidences : celle de son admiration effrénée pour la chasse et pour... La corrida. Encore une fois, j’ai passé l’éponge sur cette perversion de voir tuer un taureau aussi misérablement. A condition qu’il ne révèle jamais à nos enfants cette tendance perverse.
Elle poursuit...Sans doute, tenait-il encore à moi puisqu’il en avait accepté le principe. Lorsque Stéphane, notre fils aîné, a atteint l’âge de quatorze ans, Régis, à mon insu, l’a amené assisté à l’une de ces exhibitions sanglantes lui faisant promettre de ne pas m’en parler. Mais Stéphane, aime les animaux, et, choqué de voir cette succession de scènes salaces, et surtout, secoué de découvrir que son père s’en régalait est venu se confier...
Inscrire ses enfants dans une école de tauromachie...
Le pacte étant rompu, Régis tenta une intimidation en assurant à Lisa qu’il « initierait » leurs enfants coûte que coûte « à ce grand et bel art ». Selon lui, un homme, un vrai, ne pouvait se détourner de cette " sublime " passion ! Malgré le dégout de sa femme pour ces tortures publiques, il avait même envisagé de les inscrire dans une école de tauromachie. Ces lieux infâmes où l'on torture des petits veaux pour se faire la main. Régis voyait déjà, ses fils toréer, devenir des bouchers de l'arène, chamarrés, adulés par les sadiques de l'arène....
Séparation" J’ai appris beaucoup plus tard qu’il avait longtemps entretenu une liaison avec un jeune torero depuis notre mariage. " confie cette femme déçue. A elle a passé de longs moments à pleurer, seule. Et puis ses tendances gay, finalement, elle s’en moquait. Elle a passé l'éponge. Car, devant la dégradation de leur relation, largement entamée, elle voulait, maintenant, éviter le déversement de la perversion tauromachique sur ses enfants. " Cela, je ne l’acceptai pas! " Mais, ce motif n’était pas recevable pour justifier le divorce, lui avait assuré son avocat. Usant de patience et de temps pour faire admettre à son époux que leur union n’était plus durable compte-tenu des nombreuses divergences qui les opposaient, un jour ils sont allés consulter un juge. Ils se sont enfin séparés.
Ils refusent de voir leur père
Lisa n'a jamais sali image auprès de ses enfants, considérant que celle du père devait être préservée. Mais, plus tard, lorsque Régis a tenté de convertir à son « art » ses deux garçons ils lui ont reproché son goût pour cette excentricité. Devant son insistance, ils ont refusé de communiquer avec lui refusant tout contact avec leur père. Lors de leur dernière discussion, ils ont bien accepté son homosexualité. Cependant, ils ne lui pardonnent pas sa passion d'aficionado. Et, surtout, d’avoir voulu les entraîner dans cette voie absurde.
Angoissée pour les femmes dont le mari est aficionado
Lorsque j’écris ces lignes, je pense aux nombreuses femmes, comme Lisa, dont le mari, aficionado de corridas, exhale cet enthousiasme malsain. Alors, si ces propos tombent sous leurs yeux, je leur conseille de ne pas lâcher prise et d’expliquer à leurs enfants que « rentrer en tauromachie », c’est comme rentrer dans une secte. Le gourou, c’est le vice, celui qui commande ces désirs de voir et de provoquer la souffrance sur un animal pour libérer de mauvais instincts. Alors, épargnons nos enfants de cette monstruosité qu'est la tauromachie !
Martine Hamilton