Madame Claude se donne encore en spectacle ! Mythe et réalités.

Publié le mardi 5 avril 2022
Image : Madame Claude fait encore son spectacle !
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Madame Claude se donne encore en spectacle ! Mythe et réalités. Films, comédies, articles de presse, Madame Claude, qui exploita un célèbre réseau de prostitution dans les années 70 n’en finit pas de faire parler d’elle. Bien que décédée en 2015, seule, désargentée, celle qui fournit durant longtemps ses plus belles filles aux grands de ce monde revient sur scène....

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Revenir sur les mythes et les réalités

Madame Claude est revenue, dimanche dernier, le temps d’un spectacle à Angers sur la scène du panthéon de l’Anjou. Calixte de Nigremont s’est intéressé, à la célèbre proxénète française. Évènement qui nous donne l’occasion de revenir sur le mythe et les réalités qui ont entouré l’existence de cette femme hors du commun.

Elle invente un système protecteur

Ils ne l’ont jamais rencontré mais elle suscite auprès d’eux une exaltation sans limite. Car, metteurs en scène ou journalistes la « connaisse » à travers de nombreux témoignages. Cependant, cette communication fut souvent excessive et fantasque. Le personnage est toujours présenté : « proxénète » ou « mère maquerelle ». Un caractère infamant et injurieux pour une femme qui a inventé un système protecteur pour écarter les prostituées de « tout ce qu’il y a de vulgaire et de sale » comme elle se plaisait à le rappeler.

« Call-girl du Tout-Paris »

En effet, « Madame Claude », balayait le proxénétisme brutal et dégradant qui fait, hélas et toujours, autorité dans notre société. C’est là toute l'exégèse de Patricia Herszman qui dévoile cette vérité dans son ouvrage : « Call-girl du Tout-Paris ». Elle revient, notamment, sur le phénomène sournois du : « le plus vieux métier du monde ». Et observe ses rudiments à travers le miroir déformant que lui offre la France.

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Traces indélébiles

Un réflecteur méprisable, empirisme sur lequel se jouent des drames humains sur fond de violences physiques et morales indignes d’une société prétendument ouverte sur l’anthropologie et le social. Madame Claude, à contre-courant de ces tragédies, a laissé des traces indélébiles auprès de sa programmation et, surtout sur le destin de ses fidèles pensionnaires.

Reconnaissance infinie

Le témoignage de Patricia Herszman qui l’a longuement approchée, dans son livre, n’a jamais été entaché de clichés stériles. Bien au contraire, en signe de reconnaissance, ils démontent tous les arguments erronés qui font de madame Claude une vénale sans scrupules. Alors, combien sont-elles, encore, aujourd’hui, ces « filles » qui lui vouent une gratitude infinie ?

Combien sont-ils, aussi, les rapporteurs de faits louangeurs, ceux qui veulent donner à madame Claude une seconde vie à travers leurs œuvres ?

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