Madame Claude une nouvelle fois défigurée, mais réhabilitée !

Publié le mardi 4 mai 2021
Image : visuel du jour

photo : Cnews

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L'image de Madame Claude une nouvelle fois écornée à travers le film de Sylvie Verheyde. On a tout dit sur cette femme devenue une icône. Tout et son contraire. Mais, aujourd'hui, la voici réhabilitée par l'une de " ses filles " : Patricia Herszman avec son ouvrage : « Call-girl du tout Paris ».  Une autre vérité surgit !

Les souvenirs de " ses filles "

Pourquoi précipiter, une nouvelle fois, la célèbre institution « madame Claude » dans la fosse aux lions ? D’accord, la dame n’était pas une sainte. Avec son caractère bien trempé, sa rigidité de cheftaine, ses affabulations, elle a souvent choqué et déplu. Quelques-uns de ses modèles se souviennent de ses coups de sang, de ses exigences parfois démesurées. C’est une loi mathématique. Sur l’ensemble d'un personnel, il y a eu toujours des incontentés à l‘esprit punitif.

Pourvoyeuse de sexe. Et alors ?

Seulement, la plupart, pour ne pas dire la majorité de ses partenaires, affiche plutôt une complaisance et une action de grâce éternelle à madame Claude. Notamment, celles qui ont trouvé un époux chevaleresque et aimant, par l'intermédiaire de son « agence matrimoniale » pourvoyeuse de sexe. Et, parmi celles qui défendent cette maitresse femme qui détestait être gratifiée du vilain sobriquet de « proxénète », Patricia Herszman, auteur d’un l’ouvrage édifiant, rempli de vérités : « Call-girl du tout Paris ». (1)

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Donner du bonheur aux garçons

Sa relation privilégiée avec madame Claude, lui fait révéler ses aspects empathiques, son côté  « mère de famille ». Pas cette tyrannique aujourd’hui caricaturée par certains rapporteurs. En fait, selon madame Claude, - ce que confirme Patricia Herszman - seul « donner du bonheur » aux garçons occupait son esprit. Évidement, assurer, aussi, la rentabilité à ses prestations. Cela se sous-entend ! L’humanisme ne fait pas vivre. Il faut donc donner dans le mercantile pour soutenir toute philosophie, aussi singulière soit-elle.

C'est un métier...

Bien sûr, cette manière de regarder le monde de la prostitution ne sied ni aux moralistes, ni aux ombrageux. Pas davantage aux bêcheurs et aux envieux. Mais, l'univers de madame Claude, était bien discordant avec le traditionnel milieu interlope. Entremettre sans astreindre ou véhémence, excite d'autres arcanes; des comportements plus élégants.

Lettres de noblesse

Car, réussir une mise en relation aboutie, quoi qu'on en dise, constitue un exercice délicat. Enfin, disons-le, un entrainement à l'abri de l'hypocrisie et des considérations superflues des plus défiants. Alors, rendons ses lettres de noblesse à cette chère madame Claude qui avait offert à la prostitution un visage plus conforme à la morale ! Patricia Herszman nous le confirme dans son livre...

(1) Editions Nouveau Monde

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