Maltraitance animale : 3677 le numéro que l’on attendait !

Maltraitance animale : 3677 le numéro que l’on attendait ! Depuis le 24 juin le 3677, un numéro d’appel national lancé par le Conseil National de la protection animale a mis en place un service téléphonique afin de dénoncer les cas de sévices animaliers. Car malgré les nombreuses actions de préventions, douze mille cas ont été recensés, en 2021, en France.

Inédit en France

Désormais, ce numéro d’appel permet de signaler tout cas de sévices. Gratuit, ouvert sept jours sur sept, son objectif repose sur l’orientation rapide de l’appelant vers un interlocuteur efficace. De plus, cette action indispensable soulage le travail de l’État par le filtrage des signalements sans preuves, abusifs ou malveillants. Inédit en France, cet outil statistique permet donc de recenser et à classer tous ces actes odieux. 

Chiens et chats principalement ciblés

En effet, ces infractions visent les animaux de compagnie ou d’élevage victimes de sévices graves enregistrées par les forces de l’ordre. Malheureusement, les chiffres sont éloquents ! Trop de faits de violences progressent. Trente pour cent par rapport à 2016. Ils ciblent principalement chiens et chats en zones rurales, parias tout désignés des hordes de voyous pour qui la vie d’un animal ne représente aucun intérêt à l'heure où il est reconnu que toutes les deux minutes un animal est abandonné. A ce propos, n'oublions pas que le 29 juin sera la journée mondiale contre l'abandon des animaux de compagnie.

Une alternative pour la protection animale

Basée à Paris, cette cellule est composée de sept télé-opérateurs sélectionnés, formés, suivis, et accompagnés par des avocats, des vétérinaires et des policiers. Souhaitons son plein succès car s’il fonctionne rapidement, la cause animale pourrait trouver une alternative de qualité à ses besoins. Bref, il serait utile que cette initiative s'étende aux jeux tauromachiques y compris aux corridas, aux chasses à courre et à tous les actes d'élevages, de transports et d'abattages commis dans les abattoirs. Mais ceci, hélas, est une autre affaire qui trouvera une réponse efficiente avec la création d'un ministère de la condition animale. Or, quel gouvernement nous le proposera ? En  outre, en cette période d'élection, il serait bien judicieux de le rappeler à toute cette brochette de candidats...