La maltraitance animale est une réalité qui échappait, jusqu’à présent, à nos élus. Aujourd’hui, une nouvelle importante vient de tomber. Elle va ravir les défenseurs des animaux, mais, surtout, permettre de renforcer les dispositions propres à leur protection. En nommant quinze référents dans des commissariats de police et dans les gendarmeries, les dépôts de plaintes seront facilités.
Depuis le statut juridique...
Et si nos élus se réveillaient enfin pour prendre en compte la condition animale ? Il semble qu’à force d’user de leur détermination et de leur opiniâtreté, les amis des bêtes commencent à être entendus. Depuis la création d’un statut juridique reconnaissant les animaux comme des êtres sensibles dans le Code civil et non plus comme un bien meuble (article 528) en 2015, sous la présidence de François Hollande, plus rien n’était venu enrichir ce tournant historique.
LIRE AUSSI : infopremiere.fr/la-grande-colere-de-boulangers-de-france
Une décision d'importance
Certes, il mettait fin à plusieurs centenaires années d’une vision archaïque de l’animal. Mais , entre temps, rien n’était venu conforter cette reconnaissance modernisatrice le Code civil. Aujourd’hui, pourtant, en France, une décision d’importance vient d’être annoncée par Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, avec la création d'une division d'enquêteurs spécialisés chargée de la maltraitance animale.
Il faudra que les tribunaux suivent...
Face à la recrudescence d’animaux maltraités avec une augmentation de 30%, avec 12 000 faits constatés entre les mauvais traitements, les sévices graves et les actes de cruauté, il était temps d’engager des dispositions sévères. Ces dernières vont faciliter les dépôts de plaintes. Excellente mesure. Toutefois, il faudra que les tribunaux tiennent compte de ces plaintes et montrent moins de mansuétude envers les assassins d’animaux.
Saluons cette décision !
Composée de quinze policiers et gendarmes spécialisés, cette équipe sera rattachée à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique. Saluons le sens de cette décision en forme de progrès et d’humanisme. Elle relève des dizaines d’années de lutte pour ces êtres vivants trop souvent négligés ou mal aimés. Souhaitons, maintenant qu’elle fera son chemin dans la durabilité et tout le sérieux qu’en attendant les animaux et leurs indéfectibles soutiens !
VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=ZxMxGPJdkX0
