Maternités : ces fermetures partielles qui inquiètent les personnels...
Maternités ces fermetures qui inquiétent les personnels
Maternités : ces fermetures partielles qui inquiètent les personnels... Ainsi, faute de soignants, sur quatre cent soixante maternités françaises plus de 10 % sont déjà contraintes de réduire leur activité. une situation très embarrassante où l’on constate cette importante réduction des activités pré-natales. De quoi donner du stress aux futurs parents...
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Uniquement les accouchements
En cause, la pénurie de soignants. Elle paralyse, depuis ces derniers mois, l'ensemble des services hospitaliers. Or, les fermetures partielles sacrifient les activités pré et post-naissance pour se fixer uniquement sur les accouchements. Ainsi, ces établissements ont supprimé de nombreuses consultations telles que le suivi de grossesse et même... les échographies. Sans oublier les arrêts des cours de préparation à la naissance, la fermeture de lits de néonatalogie, des services de grossesses pathologiques ou même d'ailes complètes de suites de couches.
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ll y a urgence !
Le personnel de ces établissements réclame d’une part, des hausses de salaire, et, d’autre part, un renfort significatif d’effectifs. Dénonçant les conditions de travail inhumaines des services d'urgence, il réclame davantage de moyens humains prenant plus en charge le confort de base de la femme qui accouche. Car, seules, les logiques comptables prévalent dans ce contexte, comme partout ailleurs !
Mission flash
Annoncée le 31 mai dernier par Emmanuel Macron, elle devrait être le premier dossier à s’ouvrir sur le bureau de nouveau ministre de la santé. Soit quarante et une propositions destinées à éviter un été « à haut risque auprès des services d’urgence". il appartiendra donc à la Première ministre d’arbitrer ces dernières censées “ faciliter la gestion de cette période estivale à haut risque ” qui n’épargne pas les grands C.H.U. de Bordeaux, Toulouse et Grenoble.
Le dossier de l'hôpital
Alors nos maternités recouvreront-elles rapidement le personnel et le matériel suffisant pour accueillir dignement les futures mamans ? Il faudra qu’Elizabeth Borne et son (sa) ministre de la santé gèrent ce dossier lourd qui préfigure celui de l'hôpital en règle générale où le même type de difficultés survient au quotidien. L'on a trop laissé la situation se dégrader faute de budgets dépensés dans d'autres projets moins essentiels...
FAUT-IL FERMER LES PETITES MATERNITES ?