Nicolas Sarkozy, l’étau se resserre. Jusqu’où ?
Retour de manivelle ?
A l’exception de quelques magistrats proches de Nicolas Sarkozy, souvenons-nous, en 2009, président de la République, il souhaitait, notamment, supprimer le poste des juges d’instruction. Son intention avait provoqué un front uni de magistrats contre ses réformes. Faut-il, aujourd’hui, voir un retour de manivelle de la part du monde judiciaire dans les sanctions prises contre l’ex Chef de l’Etat ? Ou bien faut-il considérer la pleine impartialité d’une magistrate, Sophie Clément, qui vient de le condamner, à l'époque critique publique, en désaccord avec sa réforme de la justice.LIRE AUSSI : infopremiere.fr erdogan-prochaine-felure-dune-democratie-fantome
Opposition contre une réforme
La décision de la cour d'appel a donc confirmé la décision rendue en première instance. Aujourd’hui, il est reproché à Nicolas Sarkozy " d'avoir usé de sa position et de son pouvoir pour faire miroiter une nomination au magistrat dont il souhaitait obtenir des informations qu'il n'avait pas à lui communiquer. " Affaire entamée à partir de l'écoute judiciaire d'un appel téléphonique entre lui et son avocat Thierry Herzog largement commentée par la presse et sur laquelle il n'est point utile de revenir.Respect de l'autorité et des institutions
Mais, dans sa finalité, il existe un constat porté par le plus grand nombre des Français. Il repose sur la réflexion du pouvoir et des intentions de ceux qui, au plus haut sommet de l’Etat, exigent le respect de l'autorité et des institutions. Ceux-là même qui et s’accorderaient un privilège : celui de la délinquance en col blanc. Alors, une question reste posée. Cette affaire, dans les mois à venir, se soldera-t-elle par un non-lieu eu égard à ce grand serviteur de l'Etat que fut Nicolas Sarkory. Mais, le dossier judiciaire de l'ex président de la République, n'en sera pas, pour autant, refermé.
VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=eAXq_ZDxq1E