Non, Mr Ménard on n'emm... pas les anti corridas

Robert Ménard est un maire apprécié à Béziers pour son franc-parler. Un maire qui à su faire de sa commune un lieu accueillant.  Mais les compliments que l'on peut adresser au Chef de cette ville s'arrêtent là. Car Robert Ménard est un fervent soutien de la tauromachie et participe, au nom de cette tradition désuète, cruelle et imbécile, à son essor. Et là, franchement, il y a matière à susciter la colère de ses opposants.

Chaque année, çà recommence !

La feria abrite une bien cruelle et déshonorante tradition avec l’organisation de corridas. Malgré les récusations d'une majorité des Français, leurs demandes d'abolition, cette tradition sanguinaire et sauvage se maintient péniblement. Elle fait, simplement, illusion en remplissant ses arènes seulement grâce à la curiosité des touristes. Car les vrais défenseurs de cette cruauté publique, ne sont pas si nombreux. Du moins, pas en nombre suffisant pour entretenir leur passion ardente dans le futur.

La corrida en voie de disparition faute d'engouement.

Cette réalité encourage les nobles sentiments des anti corrida car ce " spectacle " porte gravement atteinte à l’intégrité physique d'un animal. Il est donc appelé à se dissoudre. En effet, malgré les arguments baudruches de ses partisans, la corrida est en voie de disparition, faute d'un engouement généralisé. Les jeunes générations, ouvertes sur les jeux vidéo, les réseaux sociaux et le sport, fort heureusement, se désintéressent de ces relents anachroniques. C'est tant mieux ! Le jour où les humains se montreront dignes de ce nom, en abolissant cette monstruosité, n'est pas si éloigné.

L’inacceptable dans une société trop meurtrie pas la violence.

C'est pourquoi, la corrida n'est pas une activité qu'il est loisible d'aimer ou non. Parce qu'elle constitue un rideau dégradant pour l'humain, faussement réfugiée dans la tradition, l'art, la culture, ses buts ne sont pas recevables. Ainsi, Monsieur Ménard, son organisation ne repose pas sur le principe de la liberté, comme vous le prétendez, en prétextant emmerder, ses opposants. Elle relève de l'aménagement de l’inacceptable dans une société trop meurtrie par la violence. Aussi, il vous appartient, vous, magistrat d'une ville remarquée pour sa gestion, de montrer l'exemple de la dignité en refusant qu'il s'y déroule des activités publiques sanguinaires et sadiques.

A quel titre la corrida bénéficie-t-elle d'un passe-droit envers la violence ?

Enfin, souvenons-nous que la tradition, si souvent invoquée par l'aficion, n'est pas immuable. Il est erroné de prétendre à sa préservation alors qu'elle abrite l'une des plus cruelles et inutiles rencontres entre l'homme et l'animal. Combien de traditions stériles disparues, depuis longtemps, ne torpillent nullement la vie des humains ? Il est donc inutile de se livrer à l'insulte envers ses opposants. Pas davantage de laisser penser que l'organisation de ce désordre sociétal s'appuie sur une question de liberté. Car, dans ces conditions, au nom de la liberté publique, autorisons, monsieur Ménard, les règlements de comptes et les dépravations les plus sordides que vous combattez, à juste titre, dans votre ville. Alors, à quel titre la corrida bénéficie-t-elle d'un passe-droit envers la violence gratuite infligée à des animaux ?

Réaction du président du MHAN

Deuxième plus jeune président d'un parti politique français : Le " Mouvement Hommes Animaux Nature ", Aloïs Lang-Rousseau, a su lui donner une nouvelle impulsion. Publiant sur son site un message de soutien au Colbac et aux autres organisations anti taurines, il appuie ses positions de responsable et du programme qui l'engage, soulignant l'indécence de Robert Ménard à travers ses propos intolérables.  Envisageant une petite délégation sur place, il souligne : «  La France s’honorerait à rebâtir son socle culturel commun sur la base du respect de l’animal et de la nature en rejetant toute forme de maltraitance… ».

LIRE AUSSI : infopremiere.fr union-europeenne-et-ses-derives-extravagantes