Nostalgie : Guy Môquet résistant fusillé à 17 ans par les Allemands

Publié le vendredi 29 octobre 2021Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
Image : titre de la une
Partager cet article !

Nostalgie : Guy Môquet résistant fusillé à dix-sept ans par les Allemands. L’actualité ne nous a pas permis, le 22 octobre dernier, de rappeler qu’il y a quatre-vingts ans, ce jour là, un jeune résistant figure centrale de l'histoire de la Résistance française était fusillé par l’ennemi.

Temps de lecture : 2 Mn

Il militait contre l’occupant allemand

Arrêté à Paris, c’est un très jeune homme de dix-sept ans, presque un enfant, qui a été assassiné par les Allemands à Châteaubriant (Loire) avec vingt-six autres résistants. Interpellé à Paris, il militait contre l’occupant allemand. Ils étaient cheminots comme son père, ou médecins, facteurs, commerçants, engagés pour la liberté de leur pays.

Le drame de Chateaubriand

Il est bon de le rappeler à notre jeunesse et à nos contemporains, aux dates anniversaires. Mais, surtout, mettre en avant l’honneur et le courage de ces valeureux. Car désobéir, en temps de guerre, mène, souvent, au peloton d'exécution. En outre, l’histoire nous rappelle ces douloureux chapitres. L'assassinat d’un commandant des troupes d’occupation de la Loire, par un commando communiste, fut à l’origine du drame de Chateaubriand.

LIRE AUSSI : infopremiere.fr justice-andoranne-le-bal-des-escrocs-faux-architecte-et-complice

" Vive la France ! "

Aux côtés de Guy Môquet, en signe de représailles, les Allemands ordonnèrent l’exécution de quarante-huit autres otages. Cinq seront exécutés au Mont-Valérien. Dix-sept à Nantes, ville de l’assassinat, et vingt-sept à Châteaubriant. Conduits dignement à leur supplice ils entonnèrent la Marseillaise. Puis, ils montrèrent leur patriotisme jusqu'au moment ultime scandant : « vive la France » face au peloton allemand. Leurs mémoires nous honorent.

La vie continue

C'est pourquoi, notre devoir nous impose de poursuivre un travail pédagogique auprès de la jeunesse. Par ailleurs, Il nous appartient de perpétuer cette mémoire chargée d’émotion, mais, aussi, de courage, d’audace, de volonté, et de combativité. La vie continue, le souvenir de Guy Môquet et des résistants morts pour la France restent. Nous nous devions, en conséquence, de le rappeler alors que quatre-vingts ans nous séparent de ce drame !

" Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé, je vais mourir ! (...) Certes j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur c'est que ma mort serve à quelque chose. (...) 17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous."
Guy Môquet
Lettre à ses parents

LIRE  : marseilleopinion.fr suicides-a-marseille-il-tue-sa-femme-en-fin-de-vie

Partager cet article !