Notre Dame de la Garde : Albert Lapeyre monte au créneau contre les critiques de la France insoumise !

Symbole emblématique de Marseille, la basilique Notre-Dame de la Garde fait l’objet d’un vaste chantier de rénovation. Albert Lapeyre, président des écologistes du Trèfle et conseiller du 3° secteur, défend avec ferveur ce projet qu’il considère comme essentiel pour préserver l’identité et la mémoire collective de la ville. Face aux critiques sur le financement public par L.F.I., il rappelle que ce monument dépasse les clivages religieux ou politiques appartenant à tous les Marseillais. Il s’est confié au micro de Joël Pierre Chevreux.

Joël Pierre Chevreux :
Albert Lapeyre, vous êtes président des Nouveaux écologistes du Trèfle et conseiller du 3e secteur de Marseille. Pourquoi avoir choisi de défendre ce que les Marseillais considèrent comme un trésor inestimable : la basilique Notre-Dame de la Garde ?

Albert Lapeyre :
Ce monument est bien plus qu’un édifice religieux. Il incarne l’âme de Marseille, son histoire, sa culture et son unité. Depuis le XIXe siècle, il veille sur la ville, témoin de ses épreuves comme de ses joies. Véritable repère pour les Marseillais, croyants ou non, Notre-Dame de la Garde rassemble toutes les générations autour d’une mémoire partagée. C’est un symbole de solidarité et d’accueil. Il est regrettable que certains élus, notamment de la France Insoumise, remettent en question le financement public de sa rénovation. Ce monument n’appartient pas à une communauté particulière, mais à tous les Marseillais. C’est un patrimoine commun à préserver.

J.P.C. :
Donc pour vous, il ne s’agit pas seulement de restaurer un bâtiment ?

A.L. :
Exactement. Ce chantier va bien au-delà de la simple restauration d’un monument. Il s’agit de sauvegarder un pan de notre histoire et de notre mémoire collective. Notre-Dame de la Garde a traversé les grandes étapes de la vie marseillaise : guerres, fêtes, moments de liesse populaire. Elle fait partie de notre paysage, à la fois physique et affectif. La rénover, c’est assurer la transmission de notre identité aux générations futures. Ceux qui critiquent ce financement ignorent ce que ce lieu représente : un symbole de résilience et de cohésion.Voilà ce que doivent entendre et comprendre les représentants de La France Insoumise qui critiquent et condamnent les collectivités locales (Métropole et Conseil Départemental NDLR) finançant en partie les travaux de rénovation de cette basilique !

J.P.C. :
Vous affirmez que cette rénovation touche à l’essence même de la ville ?

A.L. :
Oui. C’est un projet profondément ancré dans notre patrimoine vivant. Il ne s’agit pas d’embellir un monument pour l’image, mais de renforcer notre lien à notre histoire. Cet investissement n’est pas superflu : il incarne notre attachement à une ville fière et solidaire. Notre-Dame de la Garde, avec sa vue imprenable et sa portée symbolique, reste un point de ralliement. Elle doit continuer d’éclairer Marseille comme un phare dans notre ciel. Ceux qui s’opposent à ce projet devraient comprendre qu’il touche au cœur même de notre identité.

J.P.C. :
Vous soutenez cette rénovation parce qu’elle représente un enjeu collectif ?

A.L. :
Ce monument n’appartient ni à une élite, ni à une religion, mais à tous les Marseillais, d’ici ou d’ailleurs. C’est un symbole de rassemblement. Plutôt que de polémiquer sur le financement, nous devrions unir nos forces. Ce n’est pas seulement un chantier, mais un acte de solidarité. Préserver Notre-Dame de la Garde, c’est faire vivre notre culture, notre fierté et notre mémoire partagée.

J.P.C. :
Vous prétendez que cette dépense, représente un véritable investissement dans l’avenir ?

A.L. :
Exactement. Ce projet renforce notre sentiment d’appartenance. Il ne s’agit pas de plaire aux touristes, mais de préserver ce qui fait battre le cœur de Marseille. Nous avons tous une responsabilité envers ce monument, pour que les générations à venir puissent, elles aussi, s’y reconnaître. Notre-Dame de la Garde est bien plus qu’un site remarquable : elle est un symbole vivant de notre ville, de sa diversité, de sa force et de son espoir.