Nous ne sommes plus que de simples références ( déjà ! )
Nous ne sommes plus que de imples numéros !
Nous ne sommes plus que de simples références ( déjà ! ) Chaque jour, nos libertés individuelles se restreignent sous de multiples prétextes et nous plongent dans les profondeurs de l'isolement. A tel point que nous sommes devenus de simples références. Peu à peu, insidieusement, nos conditions de vie s'amenuisent et deviennent insupportables. Jusqu'où ira cette escalade dans la perte de notre autogestion ?
Ne cherchez plus à obtenir une réponse téléphonique pour répondre à votre demande
Depuis quatre décennies, nos gouvernements successifs ont accentué les effets délétères de politiques prétendues viser l'amélioration de la vie des Français avec, notamment, l'inclusion numérique et l'ensemble des technologies de l'informatique. Tout paraîtrait si merveilleux si le recours à une administration ou à un service privé ne relevait pas du parcours du combattant et au désintérêt du visiteur, devenu une simple référence avec son mot de passe ! Aussi, ne cherchez surtout plus à obtenir une réponse téléphonique pour répondre à votre demande avec un interlocuteur chaleureux et compétent ! Bref, ce service appartient, désormais, à un passé révolu où l'utilisateur était considéré comme une personne préposée à un service et non un numéro présent devant une machine froide.
Alors « Bon courage ! »
En somme, pour parvenir à nos fins, malgré les bons offices des systèmes informatiques du quotidien, soit dire, mis en place pour faciliter nos contacts, nous pataugeons dans l'anonymat et l'indifférence. En réalité, tous ces mécanismes, pour le bénéfice de la rapidité qu'ils offrent, répandent leurs effets pervers. En ce qui touche cette dématérialisation des documents et des services, soyons en consciences, reste surtout source de flicage. Ils permettent, en réalité, de nous suivre à la trace comme de vulgaires malfaiteurs pour croiser nos informations. Sous le prétexte d'un modernisme bienveillant, nous croyons ingurgiter les bienfaits de ces services comme nous nous laissons endormir par le danger qui présente la plupart des réseaux sociaux qui nous flaquent chaque jour !
L'on marche sur la tête !
Or, tous ces systèmes produisent de graves restrictions, voire de cruelles suppressions de postes, tant dans le secteur public que privé. L'informatique a pris le pas dans les entreprises, avec pour conséquence une augmentation croissante des rangs des chômeurs. La dématérialisation des documents a contribué à détruire les structures organisationnelles déshumanisant toutes formes de prestations multipliantes par trois la charge de travail des salariés restants. Voilà pourquoi, nos fonctionnaires n'en peuvent plus de supporter des conditions effarantes. Notamment, chez les membres des forces de l'ordre et des personnels hospitaliers. Pour illustrer cet exemple, un vieillard, à Nice, hospitalisé récemment à 11h s'est vu pris en charge à... 17h et retourné à son domicile à cause d'une pénurie de lits ! Dans ce pays, depuis l'avènement de l'Union européenne, qui nous coûte plus cher qu'elle nous rapporte, l'on marche sur la tête !
L'informatique à bon dos !
Ce modernisme infernal dissimule parfaitement les enveloppes des personnels et les réductions de budgets. Leurs conséquences se retrouvent sur le terrain avec, en prime, la belle justification de la cybersécurité responsable d'une violation de nos vies privées et leurs effets nocifs produisant d'importants impacts sur les Français, tant au niveau individuel que collectif. Entraînant des conséquences négatives sur la vie des Français, il est déjà bien tard, les amis, pour se réveiller. Bientôt, l'État connaîtra la couleur du slip que vous portez chaque jour et vous informera de l'heure à laquelle vous devez le changer. C'est, enfin, ce que l'on appelle, en France, la liberté individuelle. Décidément, nous n'avons pas la même conception de ce mot !
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