On bat les cartes, on coupe les cartes, on brasse les cartes, on regarde les cartes, on distribue les cartes mais rien ne change !

Publié le mercredi 14 février 2024Rédigé par Michel-Henri Ledoux
On bat les cartes...

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On bat les cartes, on coupe les cartes, on brasse les cartes, on regarde les cartes, on distribue les cartes mais rien ne change ! Les plus anciens se souviendront de cette chanson du grand Charles Aznavour qui décrivait avec talent une partie de poker menteur dans un tripot clandestin. Les comparaisons de la situation actuelle s’apparentent étrangement par le fait du hasard à ce que nous assistons médusés dans la vie politique du moment.

Dde nombreuses novations sont venues contrarier la bonne impression de début.

Le dernier remaniement gouvernemental s’inscrit dans cette vision du non changement avec, cependant, des dérives inquiétantes pour l’avenir de notre Pays. La nomination de Monsieur Attal, plus jeune Premier ministre de la Vème République, bien que je ne partage pas ses options idéologiques, ainsi que ses premières déclarations, me semblaient aller dans le bon sens. Depuis quelques jours, force est de constater que de nombreuses novations sont venues contrarier la bonne impression de début. Gouvernement resserré à quatorze ministres, formidable ! Malheureusement, nous en sommes à trente-cinq bonnes âmes en charge du destin de notre avenir. Je note au passage que la majorité des Français ne connaissent pas leur nom ni leur affectation. 

Libération de milliers de prisonniers au début de la crise sanitaire du Covid...

Les autres, sont parmi les cartes brassées redistribuées dans des conditions similaires à leur mission précédente. Nominations hasardeuses et parfois même incompréhensives. Imaginez, nomination de Madame Nicole Belloubet, brillante femme de gauche, qui marqua de son empreinte le Ministère de la Justice dans les conditions. Chacun d’entre nous conserve le souvenir ébahis de la libération de milliers de prisonniers au début de la crise sanitaire du Covid avec pour conséquences une augmentation sensible des délits. Notamment, dans les mois qui suivirent cette merveilleuse idée. Son passage à la tête du Ministère de la Justice fut pour le moins mitigé allant de la crise sociale la plus importante des gardiens de prison, à la défense des délinquants face à des policiers qui ne pouvaient plus afficher l’ordre et l’autorité nécessaire à toute démocratie. Et ce, dans la mesure où leurs actions répressives n’étaient plus suivies de condamnations proportionnelles aux délits commis.

 Monsieur Attal a écouté la voix de son maître.

En un mot, une parfaite continuité de la politique de MadameTaubira sa prédécesseure. La nomination de Madame Belloubet, au Ministère de l’Education Nationale, a de quoi surprendre, avouez-le ! C’est dans cette philosophie que nos enfants, voire nos petits enfants, vont être dirigés, le tout pour calmer l’ardeur des syndicats d’enseignants majoritairement de gauche. La leçon est belle, le « En même temps » prend toute sa signification. Dans ce contexte, nous pouvons en conclure que Monsieur Attal a écouté la voix de son maitre. Manifestement, sa marge de manœuvre sera extrêmement limitée, l’avenir nous apprendra le reste. Son catalogue des mesures brille par sa diversité et l’emprunt d’idées tirées des propositions les plus significatives de chacune des forces vives ou moribondes qui composent l’échiquier politique de notre Pays. En outre, pour conclure mon libre propos que je limite volontairement eu égard à la richesse de l’actualité, j’aimerais comprendre la ligne de pensée de notre président.

La confiance doit être notre règle.

En somme, il existe en littérature lors de la constitution d’un ouvrage, de même qu’en rédaction journalistique un plan nommé : « Chemin de fer » (rien à voir avec le moyen de transport, le train). Par ailleurs, cette sorte de jouet pédagogique laisse apparaitre, au fil des pages, ce que cet écrit contient, au fil des pages, quand son point final y met un terme. Les incohérences insoupçonnées de notre président, avec tout le respect qui est encré en moi, pour la fonction, me laissent dubitatif. Passionné de psychologie, je vous concède que je n’arrive plus à suivre ses changements de cap, ces contre-pieds et autres rétropédalages. Or, nous sommes désormais des millions dans ce cas. A l’évidence, Monsieur Macron est le meilleur dribleur de sa génération. Mais sait-il où se trouvent la direction cages de l’adversaire ? La France, en d'autres termes, est un grand pays, une nation forte de son histoire, de sa culture, de la richesse des forces vives qui la composent. Ensuite, la confiance doit être notre règle. Enfin, un jour prochain les cartes seront distribuées en bon ordre, à n’en pas douter.

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VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=Oc0jloN5pPk

 

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