POLITIQUE : ces jeunes qui assurent une relève rassurante
Une belle poignée des jeunes gens, milite au sein d’un parti. Lorsqu’on est « brillant », avec une étiquette « grande école » et un carnet d’adresse « gonflé » cela peut déboucher sur une carrière prometteuse. Cette effervescence contrarie une certaine génération protestation.
Perte de citoyens ?A chaque scrutin législatif ou municipal, la jeunesse délaisse les urnes. Elle ne perçoit plus le vote comme un droit, que tout un chacun est libre d’exercer, ou non. Cette dépolitisation, nouvelle conception de la citoyenneté, fait le jeu des extrêmes. Désenchantée par le comportement des politiques, désintéressée des affaires publiques, méfiante vis-à-vis des élus, faut-il craindre pour l’avenir ? Certains observateurs s'inquiètent de voir surgir une démocratie exempte de citoyens.
Démocratie directe
Non ! Les jeunes ne sont pas tous dépolitisés. Un bon nombre, encore, se sent très concerné par le sujet, particulièrement en France. Le débat politique s’y invite jusque dans les cours de lycée. Cependant, la notion de la citoyenneté à pris une autre tournure, plus singulière que celle leurs aînés au même âge. Critiques, protestataires, dans cette période en profonde mutation, malgré les fortes absentions, l'on observe la défiance. Pas seulement. Elle est responsable de la montée des populismes, de la mobilité électorale. Pourtant, une demande de démocratie directe s’est inscrite dans l’esprit de la jeunesse.
L'avenir politique des jeunes Un autre modèle humain s’éveille, une prise de conscience de la réalité du vivant, prend part sur les intérêts financiers. Dotée d’une moralité exemplaire, d’une sensibilité exacerbée à l’égard du vivant, cette génération citoyenne vilipende les vieux clivages. Précisément, ceux qui finissent souvent avec la main dans la caisse et la magouille. Déjà, les anciens, se sont rattachés, à ce nouveau concept de vie, mais, eux, pour des raisons électoralistes. Or, si les étiquettes « E.N.A., H.E.C., Polytechnique, ou Sciencepo » préparent toujours au conformisme, un nouveau monde s’est réveillé. Il ne s’arrêtera plus parce que cause animale et l’urgence écologique, éveil des consciences, s’y sont installés confortablement.