Pourquoi faudrait-il créer des facultés de santé ?
Pourquoi faudrait-il créer des facultés de santé ?
Pourquoi faudrait-il créer des facultés de santé ? Au même titre que des facultés de médecine, occupent une place privilégiée au coeur de nos sociétés, des facultés de santé d’Etats, trouveraient une place tout aussi judicieuse si la volonté médicale le voulait. Ainsi, la médecine, à travers la création de ces nobles institutions, respecterait pleinement la philosophie du concept si cher à Hippocrate : « Que ton aliment soit ton seul médicament », un nom sur lequel leurs élèves prêtent serment !
Hippocrate, père des médecines naturrelles.
A l’heure où les nanotechnologies pointent leur nez, il pourrait paraître archaïque de parler de la création de facultés de santé. L’enseignement donné aux étudiants au sein de ce type de facultés comblerait la fissure béante creusée entre le modèle préventif et le curatif. L’observation clinique, précieuse, axe principal de la médecine, a placé ses prétentions dans la seule direction étiologique. Mais, de fait, en négligeant la dimension du maintien de la santé, elle s’est coupée des lois fondamentales de la nature pour se concentrer uniquement sur ses réparations. Alors, il n’est pas question, ici, bien sûr, de stigmatiser le principe même qui permet de sauver des millions de vies humaines. Mais, il serait intéressant de revenir et d’insister sur des principes fondamentaux qui sont justement la cause de ces redressements pathologiques. Regrettable ! En somme, le vieux médecin de Cos, dit : « Père de la médecine » aujourd’hui dépouillé, par un injuste raccourci de pensée et de langage, de son vrai titre : « Père des médecines naturelles » était tout aussi préoccupé par le côté préventif de la santé que de son plan curatif. Il avait ouvert cette voie de sagesse. Toutefois, de nos jours, où, semble-t-il, des efforts de révision de ce concept sont entrepris, les préoccupations diététiques (ou naturopathiques) restent rares.
Une mdédecine respecteuse de la vie.
Or, les grands principes de l’entretien de la santé doivent retrouver leur place dans l’enseignement de la médecine. Puisse cette idée faire son chemin avec son esprit l’hippocratique. Il y a de belles leçons à recevoir et de nombreux profits à tirer de l’étude de ces théories, sans entrevoir une prétendue obsolescence. Déjà la médecine hyper spécialisée des années 2030, se dessine. Mais, elle ne pourra répondre à toutes les interrogations de la vie qu’en respectant cet esprit. Les facteurs nutritionnels et environnementaux, leurs aspects, philosophique et éthique, doivent donc reprendre leur place initiale au sein d’une médecine respectueuse de la vie, aimante de l’humain et de la nature ! Il nous reste le bon sens, cette disposition, dont la plupart des individus devrait aller à la rencontre pour entretenir une richesse innée : la santé ! Nul besoin d’être médecin, biologiste, ou clinicien, pour s’y pencher et en comprendre le sens et l’intérêt. Bref, nous espérons qu’elle comblera nos espérances.
En outre, ces sujets, pourtant essentiels, n’occupent que quelques heures de formation au sein des facultés de médecine. Marginalisés sont les professionnels comme les docteurs Kousmine ou Seignalet qui ont eu l’audace d’enseigner - officiellement - avec la même rigueur scientifique, sur un programme établi sur plusieurs années, où les rudiments de la santé, c’est-à-dire de l’hygiène vitale. C’est dire le peu d’importance que le corps médical attache au concept de l’homme sur lequel elle prête pourtant serment sur le nom... Si, en 2021, il existe des entreprises privées qui enseignent ces disciplines, leurs diplômes ne sont, malheureusement pas officiellement reconnus. C’est pourquoi, des facultés de santé d’Etat trouveraient une place judicieuse au sein de nos sociétés...
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