Pourquoi il faut un ministre de la condition animale

Publié le samedi 5 août 2023Rédigé par Michel De Sézac
Pourquoi il faut un ministre de la condition animale
Partager cet article !
Pourquoi il faut un ministre de la condition animale. Emmanuel Macron vient de reconduire Elisabeth Borne dans son mandat de Première ministre. Un remaniement ministériel qui ne changera rien dans la vie des Français indifférents à ce changement. Une nouvelle fois, ce gouvernement n’a pas cherché l’innovation. Quid d’un ministère de la condition animale en son sein ?

Cause animale, le dernier de soucis.

Sur le plan politique, les Français attendaient autre chose qu’un simple remaniement ministériel. C’est-à-dire un changement radical de politique. Mais Emmanuel Macron ne modifiera pas le cap qu’il s’est fixé et pour lequel personne ne sait pas très bien où il va aboutir… Le moins que l’on puisse dire, c’est que la cause animale reste le dernier de soucis. Pourtant, ce n’est pas faute qu’il avait fait des promesses à Brigitte Bardot. A ce jour, rien, ou presque, n'a été respecté de tout ce blabla.

Les défenseurs des animaux devront, en 2027, se mobiliser pour infléchir les candidats.

Depuis des décennies, les amis des animaux attendent la création d’un ministère de la condition animale. Au regard de l’ensemble les dossiers qui concernent cette thématique, ce modèle d’institution reste essentiel. Malheureusement, ce n’est pas avec Emmanuel Macron, ni avec son entourage, que nous en verrons la fondation. Il faut le savoir. C’est pourquoi, nous défenseurs des animaux, aux côtés des Universalistes (1) et du Mouvement pour les animaux, nous devrons en 2027, nous mobiliser pour infléchir les candidats sur cette proposition. Avec, à l’appui, l’assurance de sa concrétisation.

Le ministre flamand Ben Weyts a présenté son nouveau Code du bien-être animal.

En France, nous sommes sérieusement en retard sur le sujet. Nous devons faire des efforts pour nous aligner sur les autres pays européens. Ainsi, en Belgique, le ministre flamand Ben Weyts ( N-VA ) a présenté son nouveau Code du bien-être animal, dans une ferme pédagogique à Glabeek ( Brabant flamand ). Ce code réunit des règles existantes ainsi que de nouvelles mesures en matière de protection des animaux. Son but : viser l’interdiction des marchés à bestiaux et l'abattage à domicile. Mais, aussi, imposer des sanctions sévères. Et le ministre va plus loin.

DECOUVREZ : infopremiere.fr quel-bilan-des-cent-jours-pour-sortir-de-limpasse-politique

Interdiction de procéder à l’abattage dans un domicile.

En effet, il souhaite mettre fin à certaines pratiques. Il vise les cages destinées aux poules pondeuses. Elles devront être remplacées par des volières en plein air et disparaître complètement disparu en Flandre d'ici à 2036. Par ailleurs, ses propositions visent l’interdiction de procéder à l’abattage des ovins, des porcins et des caprins dans un domicile. Parmi ces mesures, retenons, aussi l'utilisation des pièges à colle destinés à capturer les animaux dits : « Nuisibles ». Enfin, tout abattoir devra être équipé d'une caméra.

Electoralisme plus que sincérité.

Ce dessein nous rappelle qu’en France, la proposition est tombée à l’eau. Une fois de plus, les amis des animaux sont évincés du débat. Alors, oui, il est urgent de régler tous ces scandales. Seul, le rôle d'un ministère de la condition animale pourra y mettre fin. Il nous appartient d’imposer ce concept à tous les candidats en restant conscients que la plupart l’accueilleront par soucis d’électoralisme plus que par sincérité. Mais il est bien connu qu’il faut un début à tout… (1) " Universalistes " : le nouveau nom du Mouvement hommes Animaux, Nature (MHAN)

VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=ABJ18aZLvOY

Partager cet article !