Pourquoi l'amendement Dombreval doit être appliqué au plus vite !

Publié le jeudi 30 septembre 2021Rédigé par Martîne et Scott Hamilton
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Pourquoi l'amendement Dombreval doit être appliqué au plus vite. Nous le savons, l’animal, être vivant, réceptif à la souffrance, n’est pas comparable à un élément inerte, que l’on pourrait classifier dans la catégorie des objets ou du matériel. Depuis que nos amis, à quatre ou à deux pattes, ne sont plus considérés, en France, comme des meubles, ce nouveau regard porté sur le règne animal pourrait changer bon nombre de ses aspects.

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Un commerce honteux

En somme, si l’on comprend bien le sens de cet article, c’est tout un changement de mentalité qui devrait s’ensuivre, au fil des ans, dans le comportement des hommes envers ses frères dits : « inférieurs ». A commencer par le commerce honteux pratiqué autour d’espèces tant domestiques que sauvages. Allusion aux animaleries « de tous poils » qui fleurissent un peu partout dans les grandes villes et suscitent la honte de la cause animale mais aussi l’écœurement de ses défenseurs.

Commerces générateurs de nombreux trafics

Ces magasins à la dimension des « grandes surfaces » où l’on commercialise des animaux comme des paquets de lessives, s’apparentent fortement aux activités des marchands d’esclaves et des négriers du XVIII° siècle. Les animaux, êtres vivants à part entière, y sont exploités aussi ignominieusement. Ces commerces sont générateurs de nombreux trafics dissimulés derrière leurs activités.  Et, l'on est en droit se s'interroger : " combien d’animaux meurent ou sont exploités pour enrichir des poignées de trafiquants ?"

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Placés en garde à vue

Il y a quelques mois, plusieurs perquisitions dans sept animaleries du bord de Seine, à Paris, ont permis la saisie de plusieurs centaines de chiens et chats. Selon les douanes, huit personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour trafic d'animaux. Parmi elles se trouvaient trois propriétaires de ces magasins de la honte, des employés et un vétérinaire. C’est une enquête préliminaire ouverte à la suite de plaintes de clients et de la Société Protectrice des Animaux qui a permis de mener à bien cette opération.

Vendus dix fois leur prix

Les enquêteurs soupçonnent également des mauvais traitements infligés à ces bêtes et l'exercice illégal de la médecine vétérinaire. « Les circuits de commercialisation pourraient également cacher des opérations d’évasion fiscale », ajoutait notre confrère « Le Parisien ». Ces commerçants d’un genre très particulier, pour la plupart, revendent parfois des chiens ou des chats dix fois leur prix. C'est pourquoi, Julien Soubiron, responsable adjoint de la cellule anti-trafic de la S.P.A. dénonçait : « parmi les bêtes saisies, nous avons découvert des chiots plus jeunes qu'indiqués sur leurs papiers et donc qui ne sont pas correctement vaccinés contre la rage. »

Loïc Dombreval

En effet, selon lui, ces animaux sont importés des pays de l'Est, tels que la Hongrie et la République tchèque mais aussi depuis la Belgique. Achetés à bas prix, les vendeurs les négocient à prix d'or dans les animaleries. D’après nos renseignements, un chien acheté cent cinquante euros à Hongrie serait revendu à Paris dix fois le prix, avec, en prime... un faux certificat vétérinaire. C'est ainsi qu'un député au grand cœur, lucide sur ces questions, Loïc Dombreval, a soumis un amendement " pour proposer la suppression de tous les points de vente du réseau de la distribution légale des animaux de compagnie en France à l’horizon 2024...."

La réaction de ces vendeurs

Ce qui n'est au goût des professionnels de l’animalerie contre ce amendement. Ils ont même constitué une association de défense de la distribution légale des animaux de compagnie ( A.D.D.I.L.A.C. )  pour - soit-disant -  garantir le bien-être animal,  assurant la visibilité et la traçabilité du commerce des animaux de compagnie. Ils prétextent que : " L’effet mécanique de ce texte aura pour conséquence de favoriser le commerce souterrain et illégal au détriment du commerce majoritaire actuel, visible et légal..."

Pourvoyeurs d'abandons

Mais, parmi les arguments que leur opposent les défenseurs des animaux, il y a, tout naturellement, la question des abandons. Car sans l'exercice de cette profession, les chiffres de ces tristes comportements ne seraient pas aussi importants ! Songez que l'achat d'un animal repose souvent sur un caprice, une lubie. Et, lorsque l'animal grandit et devient gênant, alors certains acheteurs ne s’embarrassent plus de préjugés. Pour partir se bronzer à la plage, ces lâches laissent leur compagnon sur le bord d'une route ou à l'orée d'un bois...

MANIFESTATION AUJOURD'HUI A PARIS

C'est pourquoi, à Paris, à l'initiative du Parti animaliste une manifestation est organisée. Elle partira de la place Pierre Dux devant le Sénat à 16h. Son but : soutenir cette initiative en faveur de la condition animale. Nous vous invitons à y participer nombreux car l'amendement Dombreval doit rentrer en vigueur dans les meilleurs délais. C'est une manière forte pour mettre fin à l'exercice de ces exploiteurs d'animaux ! Parmi les soutiens du Parti Animaliste, dans cette action. Engagé depuis 1996, le M.H.A.N. ( Mouvement Hommes, Animaux, Nature ) s'associe pleinement et appelle ses adhérents parisiens à s'y joindre....

M.H. LA REDACTION VOUS CONSEILLE : marseilleopinion.fr chiens-affames-appel-urgent-aux-amis-des-betes
 

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