Présidentielle : pourquoi faire confiance aux sondages ?

Publié le lundi 7 février 2022Rédigé par Joël-Pierre Chevreux
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Présidentielle : pourquoi faire confiance aux sondages ? Trois mois nous séparent aujourd’hui du premier tour de la présidentielle. Mais, depuis de longues semaines les sondages abondent. Alors doit-on tenir compte de leur fiabilité tant leur opacité reste discutable ?

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Écarts très variables

Tous les cinq ans, en France, depuis 1965, les sondages appartiennent à la vie politique. Car, ils répondent à une demande des média et des candidats.  Mais, doit-on accorder une réelle confiance à ces fameuses statistiques ? Un crédit bien relatif, toutefois, tant les écarts de l’un à l’autre sont très variables pour le (la) même candidat(e). Ces tous pourcentages, intensifiés en période électorale et présentés presque comme des certitudes nous donnent le tournis. D’autant que, bien souvent les marges d’erreurs confortent ou désillusionnent les électeurs à quelques jours du grand soir.

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Rapports de force

Ainsi, pour s’en convaincre, la semaine dernière, nous relevions rien que pour Eric Zemmour un écart important pour le candidat. En effet, un institut lui donne 14% d’intentions de vote lorsque un autre le crédite à moins de...12 %. Ces différences importantes appellent donc à une réflexion à leur lecture car il faut tenir compte des rapports de force et de confirmation au second tour. Alors, ne serait-il pas souhaitable de ne publier aucun sondage avant la semaine précédent l’élection présidentielle plutôt que de bourrer le crâne des Français ? Leur fiabilité reste donc incertaine et n'apporte, en finalité, que des informations trop fluctuantes sous forme d'indications quantitatives, à une date déterminée. Leur publication influence et, parfois, perturbe la détermination de l’électeur...

Lorsqu'ils se trompent...

Souvenons-nous, lors des élections législatives de juin 2017, les instituts de sondages annonçaient, la dernière semaine, une participation autour de 60 %. Mais, la participation n’avait pas atteint... 49 %. Avec cinq millions d’électeurs en moins, la marge d'erreur était conséquente ! Toutefois, il faut retenir le paradoxe très français d'un pays qui publie le plus de sondages au monde, et, par ailleurs, montre un scepticisme étourdissant à leur égard...

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